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34 milliards de dollars d’exportations en 2021

Sonatrach brandit son «trophée»

La Compagnie nationale des hydrocarbures, qui a aussi annoncé ne pas avoir importé de carburant l’an dernier, prévoit de réaliser son premier forage offshore en 2023.

Colonne vertébrale de l'économie nationale Sonatrach asseoit son statut et confirme sa bonne santé. Plombée par la pandémie de coronavirus qui, par ailleurs, a redoublé de férocité durant l'année 2021, lui a permis bon gré mal gré de réaliser des performances significatives et d'afficher ses ambitions à l'international. Son chiffre d'affaires figure parmi les plus marquants et demeure un des indices les plus scrutés étant donné qu'il représente ni plus ni moins l'essentiel des revenus du pays. «Pour l'année 2021, nous tablons sur une recette de 30 à 33 milliards de dollars, en fonction de l'évolution du marché pétrolier», avait estimé, le 31 août 2021, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, en marge d'une visite de travail à la raffinerie d'Arzew (est d'Oran). Bonne nouvelle. L'objectif a été dépassé. La Compagnie nationale des hydrocarbures a clôturé l'année 2021 par des résultats positifs avec plus de 34 milliards de dollars de chiffre d'affaires à l'export, et ce, en dépit des crises de 2019 et de 2020, a affirmé, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 Rachid Zerdani, vice-président, responsable de la stratégie, de la planification et de l'économie de l'entreprise pétrolière. Ce résultat s'explique par «la reprise de l'activité économique mondiale en 2021, soutenue par des mesures de relance budgétaire et financière sans précédent, induisant une croissance de la demande de pétrole de plus de 5 millions de barils/jour par rapport à l'année 2020» a-t-il précisé. Une aubaine pour l'entreprise pétro-gazière qui a profité de cette conjoncture favorable afin de poursuivre ses efforts dans la mobilisation de nouvelles réserves. Elle a réussi à augmenter son niveau de production, qui est passé de 176 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole) en 2020, à 185 TEP en 2021, soit une augmentation de 9 millions de TEP, pour honorer ses engagements envers ses partenaires. Afin de maintenir ces niveaux de production, Sonatrach a dû intensifier ses efforts visant à mobiliser de nouvelles réserves mais aussi à les accélérer. Quel est le coût de cet investissement?
La compagnie nationale a consenti des investissements de l'ordre de 8 milliards de dollars/an, en moyenne, durant les 3 et 4 dernières années, dont plus 70% dans l'exploration/production, a indiqué l'invité de la Chaîne 3 qui a révélé que ces investissements ont atteint 17 à 18 milliards de dollars au cours des 10 dernières années, dans le domaine de l'exploration. «Entre 800 millions et 1,2 milliard de dollars sont investis annuellement, par Sonatrach, sur des bassins vierges, afin d'acquérir des données et prouver le potentiel pétrolier sur ces bassins», a t-il ajouté. Sonatrach est également sur le point de lancer deux projets sur fonds propres. Le premier pour la production du Méthyl Tert-Butyl Ether (Mtbe) à Arzew et un autre pour la production de lignes alcynes-benzène. Rappelons qu'il y a également le projet initié par la compagnie publique, avec Total, pour la production de propylène ou encore le projet avec le turc Renaissance, pour la production, en Turquie, de ce même produit.
Le responsable de la compagnie pétrolière révélera aussi l'existence d'un projet «de taille mondiale» pour la production des plastiques qui serait sur le point d'être concrétisé. Autre annonce de taille: la réduction de la facture d'importation de carburants. Elle s'est contractée de 1,5 milliard de dollars. «Nous n'avons importé ni les essences ni le gasoil depuis août 2020, donc pas d'importation de carburants pour 2021», a affirmé le représentant de Sonatrach. Le niveau des importations a été clôturé sur un chiffre de 300 millions de dollars. Il s'agit principalement de l'importation du Mtbe, un produit nécessaire pour la fabrication des essences, a précisé Rachid Zerdani qui a assuré que ce produit ne sera plus importé dès que le complexe du Mtbe d'Arzew entrera en production. Il faut rappeler que le président de la République avait déclaré qu'«il sera formellement interdit d'importer du carburant à partir de 2021», lors de la Conférence nationale sur la relance économique et sociale, qui s'est tenue au mois d'août 2020. Le défi a été relevé.

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