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Après la Libye, le Niger, la Mauritanie et le Mali

Sonatrach attendue au Soudan

Une délégation algérienne devrait se rendre à Khartoum pour parapher un protocole d’accords.

Le ministre soudanais de l'Énergie et du Pétrole, l'ingénieur Mohammed Abdullah Mahmoud, a appelé les entreprises algériennes à étudier les opportunités d'investissement dans le domaine pétrolier et gazier de son pays. Le ministre soudanais a souligné la volonté de son pays de bénéficier de l'expérience algérienne dans le domaine du gaz et du renforcement des capacités. Tout en renouvelant son appel aux entreprises algériennes - publiques et privées- menées par Sonatrach à investir dans son pays, Mohammed Abdullah Mahmoud a émis le voeu de voir les deux pays en bénéficier dans un cadre gagnant-gagnant car, souligne-t-il, «Khartoum a de grandes opportunités d'investissement, et l'Algérie a une expérience dans le domaine du gaz». Une invitation lancée à l'issue de l'audience qu'il a accordée à l'ambassadeur d'Algérie à Khartoum, Mourad Issaad. À cet égard, les deux parties ont souligné l'importance de la coopération, notamment dans le domaine du gaz. Le diplomate algérien a affirmé que «le secteur pétrolier et gazier au Soudan est d'une grande importance pour nous, car c'est l'un des secteurs dans lesquels une grande coopération peut avoir lieu entre les deux pays». D'autant, a-t-il ajouté, que les entreprises algériennes peuvent apporter leur expertise dans la recherche, l'exploration et la production. Aussi, Mourad Issaad a approuvé la proposition de signature d'un protocole d'accord après l'organisation d'une visite d'une délégation algérienne au Soudan pour coopérer dans le domaine du gaz. Dans ce cadre, le directeur général de la société publique du pétrole du Soudan (Sudapet) Ahmed Mohamed Ziada, a proposé un travail de jumelage avec Sonatrach à même de bénéficier de son expertise, tout en soulignant la disponibilité de Sudapet à s'associer avec Sonatrach. Une nouvelle opportunité pour Sonatrach d'autant que le Soudan est qualifié de «pays des minerais» mais loin d'être exploités pour être commercialisés. Une donne appelée à changer avec l'entrée de l'Algérie dans la compétition. Une coopération réactivée après la signature d'un accord entre les deux pays, a révélé le ministre soudanais des Mines, Mohamed Bachir Abou Nemou, à l'issue de son entretien, mardi dernier, avec Mourad Issaad. D'ailleurs, l'Algérie a invité, selon le même responsable, le gouvernement soudanais à prendre connaissance de l'expérience algérienne en matière d'extraction de fer et des phosphates dans la région de Tébessa, et de s'informer sur les techniques utilisées dans le secteur énergétique et minier en Algérie.
Dans ce contexte, l'ambassadeur d'Algérie au Soudan a réaffirmé la volonté des entreprises algériennes à investir dans le secteur minier. Pour étayer ses propos, Mourad Issaad a fait référence au partenariat algéro-qatari dont le Soudan pourra être bénéficiaire. D'autant que Khartoum doit mettre sur pied une véritable politique de développement du secteur minier, impliquant aussi l'exploitation des autres richesses minérales, car, faut-il le rappeler, le sous-sol soudanais regorge de cuivre, de zinc et de plomb, mais aussi de chrome, d'uranium, de manganèse et d'éléments de terres rares.

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