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Les prix du pétrole rebondissent avant la réunion de l'Opep+

Les «23» au chevet du baril

Les membres de l'Opep+ décideront lundi du volume de leur offre.

À quoi faut-il s'attendre? Certainement pas à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés hors Opep ouvrent généreusement leurs vannes. La sentence pourrait même être très ferme. Après avoir décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes (432000 barils par jour en juin, 648000 b/j en juillet et août puis à peine 100000 barils par jour en septembre) l'Opep+ pourrait opter pour une baisse de sa production. L'Option est sérieuse. Le signal a été envoyé par l'Arabie saoudite, il y a une dizaine de jours. Le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole a dénoncé les informations tronquées destinées à faire baisser les cours de l'or noir. Ce constat établi, le message a été très clair. «L'Opep+ avait les moyens de réduire à tout moment sa production pour faire face aux défis d'un marché pétrolier tombé dans un cercle vicieux de faible liquidité et de volatilité extrême», a prévenu le ministre saoudien de l'Énergie, Abdelaziz ben Salmane, dans une interview accordée à Bloomberg, répercutée par l'Agence de presse saoudienne SPA. «La volatilité et la faible liquidité envoient des signaux erronés aux marchés à un moment où l'on a besoin le plus de clarté», a souligné le prince saoudien qui a déploré «le cercle vicieux dans lequel est plongé le marché qui est amplifié par un flux d'histoires infondées portant sur une destruction de la demande, des nouvelles sur un retour de grands volumes d'offre, et l'ambiguïté et l'incertitude sur les impacts potentiels des plafonds de prix, des embargos et des sanctions». Un ton déterminé répercuté par l'Algérie qui a affiché sa solidarité aux déclarations du ministre saoudien de l'Énergie. L'Algérie se tient prête, avec l'ensemble de ses partenaires de l'Opep+, à prendre les mesures nécessaires afin de maintenir la stabilité et l'équilibre du marché pétrolier international, avait indiqué, le 24 août, le ministre de l'Énergie et des Mines. Mohamed Arkab avait annoncé, dans la foulée la prochaine réunion de l'Opep+ qui doit se tenir le 5 septembre prochain. Le baril est mal en point. Et ce n'est certainement pas l'étincelle d'hier qui lui fera retrouver ses niveaux de début mars où il avait frôlé les 140 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en novembre affichait, à 15h00, 94,36 dollars. Soit 2 dollars de mieux que la veille. Quelles sont les causes de cette éclaircie? «Ce rebond intervient alors que les négociations sur le nucléaire entre l'Iran et les Etats-Unis semblent être au point mort», indique Craig Erlam, analyste chez Oanda. Les cours se reprenaient après être tombés à des niveaux proches de leurs plus bas de l'été, le marché étant préoccupé par le ralentissement de la demande dans un contexte de menace croissante de récession mondiale, souligne de son côté Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor. Les perspectives économiques mondiales s'annoncent, en effet, plutôt sombres et la Chine premier importateur mondial d'or noir touché par une vague de Covid-19 pourrait influencer la demande à la baisse.

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