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Le pétrole algérien a clos la semaine à près de 90 dollars

Le baril au finish

La plus nette progression a été réalisée par le Sahara Blend qui a gagné 1,77 dollar pour afficher 89,62 dollars.

Les prix du pétrole ont rendu leur copie. Ils ont oscillé entre risques géopolitiques, essoufflement de l'économie américaine, locomotive de l'économie mondiale, affaiblissement du dollar... C'est une semaine en dents de scie qui s'est finalement achevée sur une bonne note. Après avoir légèrement baissé lundi, les inquiétudes concernant une escalade entre l'Iran et Israël s'estompant après le week-end en l'absence de nouveaux développements, les cours de l'or noir ont opéré un rebond technique mardi, après que le WTI américain a approché le seuil de 80 dollars, aidé également par un indicateur américain jugé décevant. Cet évènement technique a suffi à ramener les cours dans le vert. Le raffermissement de l'or noir tient aussi à l'affaissement du billet vert, qui est repassé au-dessus de 1,07 dollar pour un euro pour la première fois depuis dix jours, a signalé Stephen Schork, de Schork Group.
Le marché a aussi relevé la publication de l'indice PMI composite par S&P Global, qui est ressorti à 50,9 en avril, nettement en-deçà des 52,0 attendus par les économistes. Ce chiffre qui signale un ralentissement de l'économie américaine renforce la probabilité d'une prochaine baisse de taux de la Fed (banque centrale américaine), ce qui est théoriquement favorable à la consommation et à la demande de pétrole relève José Torres, d'Interactive Brokers, estimant également que, malgré une relative détente ces dix derniers jours, les facteurs de risque géopolitique sont toujours de nature à offrir un plancher aux cours. «Une guerre est toujours en cours entre Israël et le Hamas et tant que les Houthis enverront des roquettes en mer Rouge, les cours seront toujours assortis d'une prime» de risque, a-t-il rappelé.
Le pétrole terminera en baisse mercredi fragilisé par la faible demande d'essence aux États-Unis, ainsi que par une réduction de la prime de risque géopolitique. La séance avait démarré dans le vert, avant de virer au rouge, les opérateurs «abaissant de plus en plus la prime de risque géopolitique», qui avait grimpé après les attaques réciproques entre l'Iran et Israël, a fait remarquer Robert Yawger, analyste de Mizuho. «Les gros titres sur Ghaza ou sur le Hezbollah ne vont pas suffire» à porter les cours, a-t-il ajouté. La résurrection se dessinera jeudi. Les cours du pétrole se sont redressés en fin de séance, ce jour-là, échappant à une baisse grâce à un accès de faiblesse du dollar et au rebond sur un seuil technique. L'or noir a d'abord réagi au chiffre de croissance aux États-Unis pour le premier trimestre, ressorti à 1,6% en rythme annualisé, très en deçà des 2,5% attendus par les économistes. «Cela a déclenché un mouvement d'aversion au risque. L'économie inquiète, ce qui préoccupe quant à la demande de pétrole», a expliqué John Kilduff. Ce mauvais chiffre de croissance «confirme, d'une certaine manière, la faiblesse qu'a affichée la demande d'essence (aux États-Unis) ces dernières semaines», a- t-il poursuivi. Les volumes de ce carburant livrés au marché américain, indicateur implicite de demande, se sont contractés de 2,7% sur une semaine et sont désormais inférieurs de 11% à leur niveau de l'an dernier à la même époque. Pour autant, peu avant la clôture, les cours ont relevé la tête, pour finir, in extremis, dans le vert, a- t-on fait remarquer. Une petite avance qui allait se renouveler le lendemain. Les cours du pétrole ont enchaîné sur une seconde séance positive, aiguillonnés par l'approche du week-end qui a poussé les opérateurs à se couvrir avant de possibles développement géopolitique majeur au Moyen-Orient. «La tension est un peu montée au Moyen-Orient» ces dernières heures, ce qui a soutenu l'or noir, a souligné José Torres, d'Interactive Brokers. Des missiles ont été tirés sur Israël depuis le sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi, tandis que l'aviation militaire de l'entité sioniste frappait des cibles appartenant au mouvement libanais pro-iranien Hezbollah. «Les gens sont toujours anxieux de ce qui pourrait se passer durant le week-end» sur le front géopolitique et se positionnent plutôt à la hausse, car les nouvelles, quand il y en a, sont généralement mauvaises et susceptibles de faire monter les prix», selon Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a clos la semaine qui s'est achevée le 26 avril sur une hausse de 49 cents à 89,50 dollars. La plus nette progression a été réalisée par le pétrole algérien. Le Sahara Blend a gagné 1,77 dollar pour afficher 89,62 dollars. 

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