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Sous-traitance dans l’industrie pharmaceutique

Le prochain challenge de Benbahmed

«Définir les besoins nationaux en équipements, en intrants et services pouvant être fabriqués localement, dans le cadre du développement industriel et la promotion de la sous-traitance.»

Dans le souci de concrétiser les orientations inscrites dans le cadre de la relance économique, notamment le principe de conférer à la sous-traitance une place prépondérante dans la préservation de la production nationale, le ministère de l'Industrie pharmaceutique Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed s'est penché sur les possibilités d'améliorer les conditions et le climat d'investissement dans le domaine, notamment pour les jeunes opérateurs économiques.
Une vision nouvelle qui ouvre des horizons certains de développement et d'intégration des produits locaux. Dans ce sillage, un groupe de travail, composé de plusieurs institutions, a été installé au niveau du ministère du secteur lors d'une réunion présidée par le ministre de l'Industrie pharmaceutique, et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Microentreprise, Nassim Diafat, afin de «définir les besoins nationaux en équipements, en intrants et services pouvant être fabriqués localement, dans le cadre du développement industriel et la promotion de la sous-traitance dans l'industrie pharmaceutique», selon le communiqué du ministère. Autant dire que cette nouvelle approche qui met en action et en étroite collaboration, plusieurs secteurs, en l'occurrence le ministère de l'Industrie pharmaceutique, le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la Microentreprise le ministère de l'Industrie, l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (l'Anade) et des représentants des opérateurs pharmaceutiques, contribuera à renforcer les chances des jeunes investisseurs à s'affirmer sur le marché national et contribuera à lancer une nouvelle dynamique à même de créer le changement tant attendu dans le domaine de l' investissement.
D'autre part, il s'agit d'un grand pas de fait vers la relance de l'appareil industriel sur de nouvelle bases visant à long terme, l'indépendance des hydrocarbures et la réduction de la facture d'importation. Deux priorités incontournables de la relance économique et de la concrétisation des réformes. C'est dans cette optique que l'ordre du jour de cette réunion n'était autre que l‘objectif d'atteindre des taux d'intégration conséquents sur la valeur ajoutée des produits pharmaceutiques made in Bladi afin de renverser l'ordre établi et de rompre avec les anciennes pratiques et gouvernances. À cela s'ajoute l'importance de renforcer les capacités des produits algériens à pénétrer les marchés internationaux, notamment le marché africain. Il faut dire qu'à travers ce premier pas vers l'amélioration du principe de l'intégration, se profile une avancée certaine en matière de création de richesse et d'emplois qui aura des répercussions déterminantes sur la suite du processus de relance de l'économie nationale, dans la mesure où cette approche met en exergue la conjugaison et la coordination entre les secteurs stratégiques à s'orienter vers la même direction. Un déclic qui aura cependant, besoin de l'élaboration minutieuse d'un bilan exhaustif des capacités et des besoins actuels pour amorcer cet itinéraire, qui tend à s'ouvrir vers le partenariat public-privé. À cet effet, la mission première de ce groupe de travail est de «définir les besoins nationaux en équipements, en intrants et services pouvant être fabriqués localement afin d'orienter les jeunes porteurs de projets à investir dans ce segment d'activité et à les produire localement selon les besoins exprimés par les producteurs». 

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