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Il se maintient toujours à 100 dollars

Le baril rassure

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, a clôturé la semaine qui s'est achevée vendredi à 95,99 dollars, une progression de 2,47%.

Le baril de Brent a aligné deux remarquables séances consécutives qui lui permettent de se remettre en selle vers les 100 dollars. Un rebond qui était encore plus marqué en cours d'échanges. Après avoir engrangé 1,02 dollar, la référence du pétrole algérien, pour livraison en janvier progressait de 2,74 dollars, avant hier à 14h00, affichant 96,41 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre s'appréciait de 2,81 dollars à 89,28 dollars alors qu'il avait avancé de 0,74% la veille. Ce net rebond du baril est d'autant plus appréciable, car il s'appuie sur les deux premières économies du monde qui affichent des indicateurs laissant présager une conjoncture favorable pour une reprise d'une marche en avant des cours de l'or noir soutenus par des assouplissements des restrictions anti-Covid chinoises qui minent la demande d'or noir chez le premier importateur mondial et rassurés par le ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, locomotive de l'économie mondiale. Plusieurs facteurs soutenaient les cours de pétrole avant le week-end, «entre la perspective d'une Fed moins agressive et la réduction des quarantaines imposées aux voyageurs en Chine», constatait, hier, Han Tan, analyste chez Exinity. Les autorités chinoises ont assoupli plusieurs mesures pour les voyageurs. Pékin a également interdit strictement les confinements préventifs ou trop longs. Il faut savoir que si les confinements à répétition au l'empire du Milieu ont permis de limiter le nombre de décès dans le pays, ils constituent par contre un frein à l'activité économique et diminue par conséquent la demande de carburant et de produits pétroliers chez le premier importateur mondial. À l'allégement annoncé du dispositif anti-Covid en Chine qui va vraisemblablement booster la consommation d'or noir au l'empire du Milieu, premier importateur mondial de brut, il faut ajouter la baisse de la production de l'Opep+ qui est entrée en vigueur depuis le 1er novembre, qui va sans doute contribuer à un resserrement de l'offre mondiale. Il faut rappeler, en effet, que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, avaient décidé le 5 octobre dernier à Vienne en Autriche de réduire leur offre de 2 millions de barils par jour à partir du début du mois en cours. Une décision intervenue dans un contexte d'indicateurs défavorables à la consommation, qui ont persisté durant des mois, cet été particulièrement, plombant les prix du pétrole pris dans cette spirale qui entoure la demande mondiale de Brut. L'autre bonne nouvelle est venue, jeudi, du pays de l'Oncle Sam. L'inflation américaine s'est montrée moins vigoureuse que prévu, en octobre, augurant d'un desserrement des mesures contraignantes de la Réserve fédérale (Fed), qui plombent l'économie. Cela laisse entrevoir un ralentissement des hausses de taux à moyen terme. Ce qui relancerait la demande en générale. «Les cours ont pris un tournant dans le vert en réaction au rapport sur l'inflation», a noté John Kilduff, d'Again Capital. «La conclusion que l'on tire de ce rapport, c'est que la Fed va lever le pied sur ses resserrements monétaires ce qui va dans le sens d'une plus grande consommation d'énergie», a-t-il indiqué rappelant que depuis presque une semaine, les cours se tassaient à cause de la situation sanitaire en Chine. «Le pétrole a été entraîné dans cet enthousiasme comme le reste des marchés», alors que la Bourse de New York s'est envolée et que le dollar a fondu, fait remarquer l'analyste d'Again Capital. Le marché se focalisait également sur d'éventuelles informations provenant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires dont la Russie qui n'ont pas exclu une possible réduction de leur production dans le cas d'un plongeon des cours de l'or noir. «Notre priorité, c'est d'être prudents», a déclaré le ministre saoudien de l'Énergie Abdelaziz ben Salmane dans une interview à Bloomberg TV, soulignant le risque de récession à travers le monde qui amputerait la demande mondiale. L'Opep+ reste sur le qui-vive et tranchera à nouveau lors de sa prochaine réunion qui doit se tenir au début du mois de décembre. 

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