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Le pétrole porté par l’Opep+ et la coupe volontaire saoudienne

Le baril a le vent en poupe

L’entrée en vigueur, depuis hier, de la baisse unilatérale de 1 million b/j de la production saoudienne a donné un coup de fouet aux cours de l’or noir.

Le marché pétrolier démarre une nouvelle semaine du bon pied. Le baril de Brent s'échangeait à 55, 61 dollars à 14h45, heure algérienne. Soit 59 cents de plus que la séance précédente. Une des raisons principales de cette entrée en matière positive réside dans l'entrée en vigueur, pour les mois de février et mars, de la baisse unilatérale de 1 million b/j de la production saoudienne depuis hier. Elle joue incontestablement en faveur d'une hausse des cours de l'or noir et appuie d'une manière plus générale la décision de l'Opep+: continuer à retirer 7,05 millions de barils par jour. «Le marché salue l'entrée en vigueur, aujourd'hui, des réductions volontaires (supplémentaires) de la production de l'Arabie saoudite, annoncées en janvier», explique Stephen Innes, analyste d'Axi. Le Royaume wahhabite avait annoncé à l'issue de la 13e Réunion interministérielle Opep-non Opep qui s'est tenue le mois dernier par visioconférence qu'il réduirait sa production de 1 million de barils par jour. «La production du pays serait réduite d'environ un million de barils par jour sur la période février-mars.» avait assuré le ministre saoudien de l'Energie, Abdelaziz ben Salman. Cette décision unilatérale a été prise «pour soutenir notre économie et l'Opep+. Nous sommes les gardiens du marché», avait souligné Abdelaziz ben Salman. Ce coup d'éclat a fait écho aux recommandations qu'il avait émises lorsque les discussions s'enlisaient. «Ne mettons pas en péril tout ce que nous avons réalisé pour un bénéfice immédiat, mais illusoire», avait exhorté le prince saoudien au contraire de la Russie, leader des 10 alliés de l'Opep, et du Kazakhstan, qui ont milité pour une augmentation des quotas de production. Il faut rappeler que le 9 avril dernier, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix et de procéder à une coupe de 7,7 millions b/j à partir du 1er août jusqu'à fin décembre 2020 avant de passer à 5,8 millions de barils par jour dès le début de 2021. L'Opep+ a finalement décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes.
7,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier avant qu'elle ne passe à 7,05 millions b/j d'ici mars. Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ont décidé de maintenir leurs niveaux de production actuels, en février et mars, mais avaient accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan qui ont eu le feu vert pour augmenter leurs productions de, respectivement, 65.000 barils/jour et 10.000 barils/jour. Les Saoudiens ont, incontestablement, joué un rôle central dans la conclusion de ce nouvel accord. Une initiative «sans laquelle il n'y aurait pas eu d'accord, qui permettra de maintenir l'équilibre du marché et protéger les intérêts de tous les producteurs» avait souligné le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar. L'impact sur les prix a été significatif. Les cours de l'or noir ont atteint leur plus haut niveau depuis près d'une année, en ce début de 2021. Il y a aussi, bien entendu, toutes ces campagnes de vaccination massives qui entretiennent l'espoir de voir enfin le Covid-19 vaincu, une condition sine qua non pour faire redémarrer l'économie mondiale et booster la consommation d'or noir. Dans cette optique, l'année 2021, probablement à partir du second semestre, devrait confirmer le rebond des prix du pétrole après une année 2020 cauchemardesque qui a marqué leur effondrement. «Je pense que le prix du baril va rester autour de 55 dollars et peut monter à 60 dollars au cours du deuxième semestre, si on réussit à contrôler la pandémie par la vaccination», avait déclaré, le 27 janvier, Abdelmadjid Attar. Le baril de Brent s'est déjà installé dans cette fourchette...

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