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Selon le dernier bilan du groupe Sonatrach

La fiscalité pétrolière en chute libre

Les exportations des hydrocarbures passent à 12,6 milliards de dollars à fin mai 2021, contre 8,7 milliards de dollars à fin mai 2020.

En termes de réalisations financières, le chiffre d'affaires global de la Compagnie nationale des hydrocarbures a connu une baisse de 34% en 2020 par rapport à 2019, passant de 4 403 milliards de dinars en 2019, à 2855 milliards de dinars en 2020 et ce, sur l'effet conjugué des baisses des prix du baril et du volume exportés. C'est ce qui ressort du bilan des activités de Sonatrach durant l'exercice 2020 à fin mai 2021, présenté, hier, au siège de la compagnie à Alger. Par conséquent, la fiscalité pétrolière versée, «passe de 2 691 milliards de dinars en 2019 à 1 853 milliards de dinars en 2020, soit une diminution de 31%». Quant aux exportations, elles sont passées «de . 961 milliards de dinars en 2019 à 2 560 milliards en 2020», a indiqué le directeur de la gestion des performances, Mohamed Rachedi Boutaled. En parallèle, «les efforts d'optimisation de charges et de réduction des coûts ont permis une réduction de la consommation intermédiaire de l'ordre de 25%, passant de 1 145 milliards de dinars en 2019 à 860 milliards de dinars en 2020». À la faveur de la relance partielle de l'activité économique mondiale et la reprise de la demande en produits énergétiques et de la tendance à la hausse des prix des hydrocarbures, les résultats des cinq premiers mois de l'année 2021 ont été globalement positifs. Les exportations des hydrocarbures réalisées par la Sonatrach durant les cinq premiers mois de l'année ont augmenté de 45%, passant à 12,6 milliards de dollars à fin mai contre 8,7 milliards de dollars à fin mai 2020, a-t-on indiqué. Ce montant a été réalisé grâce à un volume d'hydrocarbures exporté estimé à 41 millions de tonnes équivalant pétrole (TEP) à fin mai 2021, contre 33 millions de TEP à fin mai 2020, a-t-on précisé. Dans ce contexte, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a souligné que ces résultats ont été réalisés malgré la pandémie et ses impacts. «En plus du chiffre d'affaires à l'exportation, qui a dépassé 20 milliards de dollars en 2020, le Groupe a réussi à renforcer ses parts de marché à l'international, en renouvelant les contrats avec ses partenaires. Il a également réduit, voire arrêté, l'importation du mazout, depuis août 2020», a-t-il déclaré. En réponse à une question liée aux rumeurs sur le mécontentement exprimé par des compagnies étrangères , le P-DG de l'entreprise, Toufik Hakkar, a expliqué que «le départ du britannique (BP) d'Algérie était dû au changement de sa stratégie, en focalisant ses activités sur les énergies nouvelles». «Le départ de le compagnie britannique se fera de manière progressive», a-t-il indiqué, assurant qu' «il y aura un autre partenaire qui remplacera BP au niveau des projets concernés, au terme des contrats qui arriveront à expiration en 2027». Il a, en outre, révélé que la raffinerie de Hassi Messaoud entrera en service en 2024». «Après la réhabilitation des raffineries dans les wilayas d'Alger et de Skikda, la compagnie a mis fin aux importations des carburants à partir du mois d'août 2020», a-t-il soutenu. Interrogé sur la possibilité de non- renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe qui passe par le Maroc, le P-DG de Sonatrach a souligné que «Sonatrach sera toujours apte à assurer l'approvisionnement de l'Espagne en gaz naturel via le gazoduc Medgaz et grâce aux capacités de liquéfaction de l'Algérie». «Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires en cas de non- renouvellement du contrat d'excellence du gazoduc concerné», a-t-il assuré. «Même en cas de non-renouvellement de ce contrat, qui prend fin en octobre prochain, l'Algérie pourra fournir l'Espagne, mais également répondre à une éventuelle demande supplémentaire du marché espagnol, sans aucun problème», a-t-il souligné. À propos du développement des énergies renouvelables (EnR), il a affirmé que «les hydrocarbures continueront à jouer un rôle important jusqu'à 2050», tout en soutenant que «les hydrocarbures ne constitueront pas moins de 50% du mix énergétique mondial jusqu'en 2050 (...) et que l'hydrogène ne sera compétitif qu'à partir de 2050, notamment en Europe».

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