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Les exportateurs dénoncent les lenteurs bureaucratiques

La Banque d’Algérie pointée du doigt

«Je crois qu’il y a un syndrome de la devise à la Banque d’Algérie qui nous empêche d’avancer», a indiqué Ali Bey Nasri.

L'Algérie est sur le point de réaliser une perfor-mance historique. Ses exportations devraient atteindre les quatre milliards de dollars d'ici la fin de l'année. A condition, cependant, que leur rythme actuel ne soit pas contrarié. Une inquiétude soulevée par le président de l'association nationale des exportateurs algériens. L'argent, la devise, la réglementation des changes plus précisément, nerf de la guerre pour gagner cette bataille, priorité du chef de l'Etat, pose problème. Les exportateurs font face à des lenteurs bureaucratiques. La Banque d'Algérie est pointée du doigt. «Le 28 avril dernier, la Banque d'Algérie a annoncé, par communiqué, de bonnes nouvelles sur la rétrocession des devises pour les exportateurs. Mais jusqu'à aujour-d'hui, rien n'a été appliqué et c'est une première», a déclaré, hier, sur les ondes de la Chaine 3, Ali Bey Nasri. D'habitude, cela met au maximum 10 jours pour appliquer les notes de la Banque d'Algérie», souligne l'invité de la rédaction de la chaine 3. «Entre la communication et l'action, le temps passe alors qu'il nous est compté», s'inquiète le président de l'Anexal, qui croit qu' «il y a un syndrome de la devise à la Banque d'Algérie qui nous empêche d'avancer». Pour mettre en exergue ce type de contradiction, l'expert en commerce extérieur fait référence au discours du président de la République du 18 août 2020 où il a exprimé, clairement et fortement, la volonté des pouvoirs publics d'accompagner les exportations et d'en faire une priorité. «Le constat actuel nous impose de voir que l'action est conduite autrement», relève le président de l'Association nationale des exportateurs algériens qui a souligné que «c'est le moment ou jamais de changer d'approche de gouvernance des pouvoirs publics sur l'exportation». Un message que doivent prendre en compte ceux qui auront pour mission de gérer les affaires du pays pour atteindre les l'objectifs fixés par le président de la République: réaliser 5 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures d'ici fin 2021.
Une cible que l'invité de la Chaine 3 revoit à la baisse sans en minimiser la performance. Si ce rythme est maintenu, l'objectif de quatre milliards de dollars d'exportations hors-hydrocarbures en 2021, sera atteint à 90%, assure-t-il. «Pour la première fois l'Algérie va dépasser, cette année, la barre mythique des trois milliards de dollars d'exportations hors-hydrocarbures.» souligne Ali Bey Nasri. «C'est maintenant que l'accompagnement des pouvoirs publics doit être puissant pour porter ce mouvement positif», soutient le patron de l'Anexal. Il faut rappeler que c'est la seconde fois en l'espace d'une semaine qu'un opérateur économique de premier plan s'exprime sur les ondes de la Chaine 3 pour dénoncer les lenteurs bureaucratiques qui freinent les projets d'investissement et d'exportation. La dernière fois, il a été question du dossier du foncier industriel paralysé depuis plus de 15 mois. Depuis 2020 c'est l'inertie totale. Aucun dossier n'a été traité. Des centaines d'investisseurs s'en plaignent.

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