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Les prix du pétrole débutent la semaine par un plongeon

L'Opep+ sur le pied de guerre

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés pourraient avancer leur sommet, prévu le 4 janvier, autour de Noël.

L'or noir chutait lourdement, hier. Le baril est sur des montagnes russes. Après avoir perdu plus de 5%, hier, en début de matinée, les cours du Brent ont rebondi à plus de 70 dollars en cours d'échanges. Le scénario est écrit par Omicron, le nouveau variant de Covid 19. Finira-t-il dans le vert? La tâche semble compliquée. Les pertes qu'il a enregistrées en début de matinée étaient tellement conséquentes. Les deux barils de référence, le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, et le WTI extrait en Amérique du Nord cédaient plus de 5% en début de séance. Pa si sûr qu'il effacera ses pertes. C'est de toutes les façons le cas au moment de la rédaction de cet article. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'échangeait, hier à 13h45 à 70,58 dollars cédant 2,94 dollars par rapport à la séance précédente tandis que celui du WTI dont c'est le dernier jour de cotation en janvier, reculait de 3,41 dollars à 67, 45 dollars. C'est pratiquement le second coup de semonce que le baril vient de subir en moins d'un mois. Il s'était enfoncé sous la barre des 80 dollars le 26 novembre dernier, reculant ainsi de plus de 5 dollars, après l'apparition d'un nouveau variant de Covid-19 en Afrique du Sud, très contagieux, qui risque de reconduire au confinement. «Les prix chutent en raison des craintes que le nouveau variant de Covid-19 ne fasse dérailler la reprise de la demande mondiale de pétrole», avait constaté Han Tan, analyste de Exinity. Un nouveau variant de la Covid-19, appelé pour le moment B.1.1.529 puis Omicron, a été détecté en Afrique du Sud et présente un potentiel de propagation très rapide, soulignaient les scientifiques, qui ignoraient à ce stade si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces contre lui, indique-t-on. Ces premiers éléments «ont eu un impact dévastateur sur les prix du pétrole...», avait relevé Tamas Varga, de PVM. Une ambiance morose qui s'est répétée durant la séance d'hier. Revécue pratiquement à l'identique. Les réactions des experts le confirment. Les craintes sur l'évolution de la demande de brut «comptent de nouveau parmi les premières préoccupations des investisseurs avec la multiplication des cas du variant Omicron du Covid-19», explique Stephen Brennock, analyste de PVM. La circulation accrue de cette nouvelle souche «entraîne des mesures plus strictes» de restrictions aux déplacements, observe Hussein Sayed, d'Exinity, comme aux Pays-Bas où tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres ont fermé leurs portes jusqu'au 14 janvier. C'est toute la planète qui panique devant l'inexorable déferlante de ce nouveau variant du Sars-cov-2. Le conseiller de la Maison-Blanche Anthony Fauci a averti dimanche que le variant Omicron «se déchaînait» à travers le monde. Le groupe d'experts conseillant le gouvernement allemand a de son côté tiré la sonnette d'alarme devant la progression du variant et plaidé pour des réductions supplémentaires des contacts au sein de la population «dans les plus brefs délais». Omicron panique le marché pétrolier. «L'ombre du variant Omicron plane sur le marché parce qu'on entend parler de nouveaux potentiels confinements ce qui pèse sur le moral des opérateurs», a souligné Phil Flynn de Price Futures Group. Ce qui pourrait conduire l'Organisation des pays exportateurs et ses alliés à avancer leur sommet prévu le 4 janvier autour du 25 décembre. Une possible réunion de l'Opep+ «autour de Noël pour réagir à la menace d'Omicron», est évoquée sur les marchés a indiqué l'analyste de Price Futures Group. Il faut rappeler que les 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés dont la Russie, avaient décidé d'augmenter leur production de 400 000 barils par jour, le 2 décembre dernier.

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