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L’épopée du gaz algérien

L'Algérie est pionnière dans l'industrie mondiale du gaz. C'est en 1961 que débutera l'épopée du gaz algérien, avec la mise en exploitation du champ gazier de Hassi R'mel, découvert quelques années auparavant, soit en 1956.
Très tôt, l'Algérie avait misé sur le gaz à une époque où les investissements étaient portés vers le pétrole. D'aucuns parmi les trusts et les experts affichaient leur scepticisme vis-à-à-vis de l'essor de l'industrie gazière. Et pourtant.,
L'Algérie avait décidé de s'investir dans le gaz, en consentant des investissements importants et progressifs. Autant dans le raffinage, que dans les industries pétrochimiques, le transport par gazoducs et pipelines, ou encore dans le domaine de l'exportation, l'Algérie avait compris très tôt que le gaz était son industrie du futur et celle du monde entier.
Les investissements consentis par le pays dans l'industrie gazière, à une époque où les pays se tournaien,t vers d'autres ressources, étaient révélateurs. C'est en 1964 que l'illustre Compagnie algérienne de méthane liquide, plus connue sous le nom de la Camel, ayant même fait le titre d'une chanson de cheb Khaled, qui lèvera le voile sur les intentions réelles de l'Algérie post-coloniale. C'était le premier complexe de liquéfaction de gaz de l'Algérie indépendante GL4Z, qui entrait en exploitation à cette époque-là, avec une capacité de production annuelle de 1,5 milliard de mètres cubes.
S'enchaîne alors une série de réalisations et d'investissements dans ce secteur névralgique et stratégique, à travers les activités en Amont et en Aval, sans compter les réalisations d'usines, de terminaux, de réseaux de transports (gazoducs, pipelines, méthaniers, pétroliers, etc...), la recherche et développement, et autres. Aujourd'hui,, la production nationale des hydrocarbures a triplé, depuis l'indépendance avec plus de 620 gisements de pétrole et de gaz exploités, fournissant près de 200 millions de tonnes d'équivalent pétrole, notamment du gaz naturel.
Avec l'arrivée du président Tebboune au pouvoir en décembre 2019, l'intensification des efforts dans le secteur s'est accrue avec des décisions décisives prises et des investissements importants annoncés. Néanmoins, il convient de souligner ces réajustements réglementaires effectués, afin d'arrimer le secteur de l'énergie aux nouvelles donnes internationales. Aujourd'hui, l'Algérie est connectée à l‘Afrique du Nord et à l'Europe via quatre gazoducs, dont les capacités et longueurs sont respectivement de l'ordre de 404 342 millions de tonnes par an et couvre 20 705 km. Le réseau de transport du gaz passera à 27 291 km en 2027, alors qu'il était à 6 105 km en 2005 et à 19 258 km en 2016. En matière d'infrastructures portuaires adaptées, l'Algérie dispose de deux terminaux GNL dans les villes Arzew et Skikda sur le littoral national. Cela, sans compter une importante flottille de transport marin des hydrocarbures, dont des méthaniers.
Au cours des dernières années, l'ambitieuse politique d'investissement s'est soldée par des résultats fort encourageants, avec une hausse de la production gazière dépassant les 136 milliards de m3 à fin des niveaux d'exportations envisagés, à près de 100 milliards de m3. cela est également le fruit d'une intensification des efforts d'exploration et de prospection, qui vise le renouvellement des réserves de pétrole et de gaz et la valorisation des projets manufacturiers nationaux. Une autre bataille, engagée depuis peu, que l'Algérie semble en phase de remporter.

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