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Soixante entreprises algériennes participent à l’Iatf 2021

L’Algérie veut sa part du gâteau!

Le pays veut, et c’est légitime, sa part du marché africain, un marché estimé à 3000 mds USD, selon les chiffres avancés par notre ministre du Commerce, Kamel Rezig. Mais cette «mission n’est certes pas chose aisée».

Les premiers jalons du tant attendu sursaut économique sont posés dans la Zone de libre-échange continentale africaine, et ce à travers la participation de 60 exposants et entreprises algériennes activant dans différents secteurs, à la 2e édition de la Foire commerciale intra-africaine (Iatf 2021). Une foire pas comme les autres, qui se déroule, cette année, dans la ville de Durban, en Afrique du Sud. Cet événement très attendu qui se tient depuis lundi dernier, est organisé par la Banque africaine d'import-export, l'Afreximbank. Il est placé, cette année sous le slogan «Construire des ponts pour une Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) réussie».
En plus de la participation d'institutions et d'organisations internationales, cette foire est marquée par la présence de plusieurs hautes personnalités et hauts responsables africains, venus appuyer les hommes d'affaires, industriels et autres acteurs du secteur commercial africain.
L'Iatf 2021 représente une occasion pour les opérateurs nationaux, notamment privés, de tirer profit des opportunités qu'offre cette Zone de libre-échange, en termes d'échanges et d'investissement.
L'objectif majeur, à travers la participation de l'Algérie, consiste à «garantir la pérennité de la croissance enregistrée, en matière d'exportations hors hydrocarbures, pour les années à venir». Un communiqué du département de Rezig a non loin de ce sillage, souligné que l'Iatf 2021 a pour objectif de «rapprocher les vues des acteurs dans la région africaine et intensifier les efforts pour soutenir et encourager la Zlecaf, afin qu'elle soit un marché unifié pour l'échange et l'exportation des différentes marchandises, au niveau africain sans restrictions fiscales et douanières». Mais, dans les coulisses de ce rendez-vous, une bataille commerciale est engagée par les différentes délégations des 55 pays africains qui y sont conviés. C'est ce qui ressort des déclarations faites à L'Expression, par Ali Boumediene, P-DG de Bomare Company, l'opérateur algérien spécialisé dans la fabrication de produits électroniques sous sa marque commerciale Stream System. Notre interlocuteur, joint la veille de son départ pour l'Afrique du Sud nous a affirmé que «la mission qui attend les entreprises algériennes n'est certes pas chose aisée».
Le P-DG de ce groupe qui exporte déjà ses produits vers l'Espagne et l'Italie, et qui est présent déjà sur le marché africain, s'explique davantage. «Nos produits sont commercialisés au Gabon», a-t-il poursuivi «et l'Africain, tout comme le citoyen algérien, est un consommateur exigeant, et ce n'est pas facile de le convaincre d'acheter des produits qui sont fabriqués sur le continent». Puis il y a le fait que «l'Algérie a mis la charrue avant les boeufs!», selon ses termes. Plus explicite, il dira, dans ce sens qu'«une révision de la loi s'impose». Cela avant de déclarer que «notre réglementation, qui date de plus d'une dizaine d'années, n'est pas en phase de ce qui devrait encourager les exportations». Pour permettre aux produits algériens de pénétrer le marché africain, Ali Boumedienne estime que «l'Algérie doit savoir négocier la liste des produits qui devront circuler avec 0 taxe, de part et d'autre». Le même interlocuteur nous a également révélé que «l'entreprise qu'il dirige compte exporter ses produits vers l'Allemagne, d'ici 2022». Un exemple qui prouve que les produits algériens sont prisés, même dans la quatrième puissance économique mondiale.

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