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Finance islamique

L’Algérie tisse sa toile

Après un mémorandum d’entente avec l’Organisation de comptabilité, elle consolide sa coopération avec la Banque islamique de développement.

La finance islamique qui se distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant d'idée d'éthique constitue, entre autres, un des moyens de capter l'argent de l'informel. L'Algérie a franchi le pas.
Une initiative dont le dispositif avait été rendu public à la fin du mois de mars 2020. Elle avait été encouragée par d'éminents spécialistes. La finance islamique constituerait un moyen «efficace», avaient estimé les experts qui ont salué les mesures prises par les pouvoirs publics en vue de lancer ce créneau. «Les dispositions réglementaires prises récemment par le ministère des Finances et la Banque d'Algérie constituaient un choix judicieux devant contribuer au développement de ce mode de financement et à capter l'argent de l'économie informelle», avaient affirmé les professeurs Younès Soualhi et Mohamed Boudjellal, lors d'une visioconférence organisée par le Forum des chefs d'entreprise, sur le thème «Le rôle de la finance islamique dans la mobilisation des ressources». Pour l'Algérie, il faut le souligner, c'est une manne considérable représentant quelque 40% de sa masse monétaire globale, qui échappe au circuit officiel. Un filon qui constituerait une bouffée d'oxygène salutaire pour l'économie nationale. La finance islamique pourrait donc contribuer à le siphonner. Il faut rappeler que le président de la République avait indiqué, lors de sa rencontre périodique avec des responsables de médias nationaux qui s'est tenue au mois d'octobre 2021, qu'il était possible d'absorber, de mille et une manières, les fonds du marché parallèle, faisant référence, entre autres, à la finance islamique. «Qu'il convient de généraliser, à travers l'ouverture de nouvelles banques» avait-il souligné. Le processus est en marche. Bien du chemin a été parcouru. Au début de l'année 2022 la Banque d'Algérie a signé un mémorandum d'entente avec l'Organisation de comptabilité et d'audit pour les institutions financières islamiques (Aaoifi), afin de renforcer la coopération et la coordination et de développer l'industrie de la finance islamique en Algérie. Le 26 avril le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu, le directeur du Bureau régional du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Waleed Addas, avec lequel il a évoqué les moyens permettant la consolidation de la coopération entre les deux parties. Quelle est la teneur de leurs échanges? «M. Raouya a procédé avec son interlocuteur à une revue de l'état de coopération de notre pays avec cette institution financière régionale, ainsi que les voies et moyens permettant la consolidation des relations de coopération entre les deux parties», indique un communiqué du ministère qui souligne que la coopération entre l'Algérie et le Groupe de la BID est basée, pour l'heure, principalement sur des appuis techniques et un partage de meilleures pratiques dans des domaines clés de développement.
À ce titre, le ministre des Finances, en sa qualité de gouverneur pour l'Algérie auprès du Groupe de la BID, a fait part de «son appréciation quant à la qualité des relations de coopération de l'Algérie avec ce Groupe, avant de mettre l'accent sur les réformes engagées par le gouvernement algérien en vue de mettre notre pays sur un sentier de croissance économique durable et plus inclusive, tirée principalement de la dynamique de l'investissement dans des secteurs à forte valeur ajoutée.

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