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Exportations hors hydrocarbures entre janvier et mars 2021

58% de hausse

Elles ont atteint 870,33 millions de dollars, durant le premier trimestre de l’année en cours contre 547 millions pour la même période, en 2020.

Les ventes à l'étranger hors secteur pétrolier et gazier ont connu un bond significatif, en ce début d'année. Les exportations de l'Algérie, hors hydrocarbures, ont enregistré une hausse de 58,83% durant le premier trimestre 2021, en comparaison de la même période de l'année dernière, a indiqué un rapport du ministère de Commerce, rendu public le 12 mai. Elles ont atteint 870,33 millions de dollars durant les trois premiers mois de l'année en cours, contre 547 millions pour la même période, en 2020. Une performance qui est à mettre à l'actif de 714 entreprises. Quels sont les produits exportés qui se sont distingués? L'exportation du ciment qui a réalisé une hausse de 96,19%, pointe en tête de liste avec 37,85 millions de dollars, de suivie des ventes de sucre qui ont bondi de plus de 65% pour rapporter 102 millions de dollars, celle des dattes a progressé de plus de 40%, glanant 37,11 millions de dollars, alors que les exportations d'engrais qui ont augmenté de près de 11%, ont engrangé 226.85 millions de dollars. Les huiles et d'autres produits, dérivés du charbon distillé ont atteint une valeur de 124 millions de dollars, soit une hausse de 75% alors que l'exportation des produits alimentaires qui a connu une hausse de 51%, a représenté 169 millions de dollars. Des chiffres en nette augmentation qui indiquent que la croissance est de retour. L'objectif fixé par le président de la République sera, par contre, difficile à atteindre. Il est impératif d'augmenter les «exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021», contre les 2 milliards de dollars actuels, avait déclaré Abdelmadjid Tebboune lors de la Conférence nationale sur le Plan de relance pour une économie nouvelle, qui s'est tenue au mois d'août 2020. À partir des deux prochaines années, la dépendance aux hydrocarbures devra être réduite d'au moins 80%, avait souligné le premier magistrat du pays. Face à ce défi, l'Algérie a mobilisé sa diplomatie. Une démarche qui acte le début d'une nouvelle vision économique qui ratisse large avec comme seul objectif longtemps caressé, mais jamais atteint: la réduction à la dépendance au gaz et au pétrole. Près de 35 conseillers économiques, relevant du ministère des Affaires étrangères, seront affectés au niveau des consulats, au cours du mois de juillet prochain et ce, dans le cadre de la nouvelle stratégie de l'Etat, visant à soutenir et encourager les exportations, afin de consolider l'économie nationale. 

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