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Diffamé par l'écrivain Marocain Tahar Ben Jelloun

Yasmina Khadra dénonce...

«J'ai choisi de dénoncer ces basses pratiques pour rassurer mes lecteurs et les libraires qui ont toujours défendu mon travail.»

L'écrivain algérien Yasmina Khadra a jeté un véritable pavé dans la mare. Yasmina Khadra a fait une sortie médiatique dans laquelle il avance de graves accusations à l'encontre du romancier marocain Tahar Ben Jelloun, prix Goncourt 1987 pour son roman La nuit sacrée et également membre de l'Académie Goncourt qui décerne chaque année le prix le plus prestigieux de la littérature francophone. Selon Yasmina Khadra, l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun serait derrière une campagne calomnieuse menée contre lui depuis au moins deux décennies. Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, intervenant lors d'une émission littéraire d'une chaîne de télévision française, diffusée avant-hier, a dénoncé, avec virulence «la campagne menée contre lui par l'auteur marocain Tahar Ben Jelloun». Selon Yasmina Khadra, Tahar Ben Jelloun serait derrière une campagne diffamatoire selon laquelle il est accusé de ne pas être lui-même l'auteur de ses propres romans. Yasmina Khadra a qualifié les accusations de Tahar Ben Jelloun d'élucubrations chimériques. Yasmina Khadra a indiqué que ce sont ce genre d'affirmations qui sont à l'origine de son exclusion des institutions littéraires françaises. L'auteur algérien a cité, à titre d'exemple, le fait que son dernier roman Le sel de tous les oublis ait été boycotté par de nombreux médias français. «J'ai choisi de dénoncer ces basses pratiques pour rassurer mes lecteurs et les libraires qui ont toujours défendu mon travail», a expliqué Yasmina Khadra. Il faut rappeler que le problème de l'attribution des grands prix littéraires s'est toujours posé concernant les sommités algériennes qui en ont toujours été exclues. Des écrivains aussi géants que Kateb Yacine ou encore Mohammed Dib n'ont pas obtenu le prix Goncourt en dépit de la reconnaissance unanime concernant la haute facture qui caractérise l'ensemble de l'oeuvre littéraire de Mohammed Dib ainsi que la force littéraire unique de Nedjma de Kateb Yacine. Il en est de même du géant de la littérature algérienne Rachid Boudjedra dont l'oeuvre romanesque est majeure. Mais quand il s'agit des prix littéraires prestigieux, le nom de Rachid Boudjedra a été toujours exclu. Quand bien même les noms de grands écrivains algériens seraient nominés sur les listes finales des grands prix littéraires, une fois les résultats finaux proclamés, les écrivains algériens en sont écartés à chaque fois. C'est le cas de l'un des meilleurs écrivains algériens contemporains Boualem Sansal, nominé au prix Goncourt, mais qui ne l'a jamais obtenu. C'est le cas également de Salim Bachi, auteur du Chien d'Ulysse. Mais aussi de Kamel Daoud, qui a été nominé pour la même distinction pour son roman Mersault contre-enquête mais sans pouvoir en être le récipiendaire. Il s'agit d'une injustice flagrante à l'égard de la littérature algérienne francophone qui est pourtant très riche et prolifique. Il faut rappeler dans le même sillage que deux écrivains marocains (Tahar Ben Jelloun et Leila Slimani) ont obtenu le prix Goncourt. Ni Kateb Yacine, ni Mohammed Dib, ni Assia Djebar, ni aucun autre écrivain algérien n'est arrivé à séduire les jurys des grands prix littéraires francophones. Est-ce normal? Est-ce logique? Est-ce juste? Rien n'est moins sûr.

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