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FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE

Une ouverture et des attentes

C'est avec le son du karkabou mené par le groupe Takassit de Djanet que s'est ouverte la 8e édition de ce festival, hier, et qui durera jusqu'au 10 du mois en cours.

Azzedine Mihoubi ministre de la Culture a inauguré hier la 8e édition du Festival international de la bande dessinée à l'esplanade de Riad El Feth. Il a tenu à faire savoir aux médias que «la bande dessinée ne s'adresse pas uniquement aux enfants mais aux adultes. C'est une affaire de tous. C'est pourquoi nous allons travailler en partenariat avec le ministère de l'Education, faire en sorte qu'elle soit enseignée dans les écoles. Nous soutenons bien sûr les porteurs de projets autour de la BD. Nous étudions tous les dossiers en faisant attention au contenu, à l'histoire. La priorité sera accordée à la BD qui a trait à nos traditions, à notre patrimoine et notre culture», a-t-il indiqué en substance.
C'est par le stand du pays à l'honneur la Corée du Sud que le ministre de la Culture a entamé sa visite, avant de la poursuivre dans les autres différents pavillons dont celui lié à la BD cubaine, chinoise, russe, française (Joel Allessandra, le petit-fils de Constantine) et africaine notamment où sont conviés différents pays tels le Togo, le Mali, le Sénégal etc... Celle-ci est discernable au niveau de la salle de conférences où s'est tenue hier la cérémonie d'ouverture. L'autre exposition discernable est celle des Algériens et notamment ceux à qui a été rendu un hommage hier matin en présence des invités du Fibda, du comité d'organisation et l'ensemble des médias. Avant de récompenser les bédéistes lors de cette cérémonie qui a été marquée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a été lue la lettre de Mme Dalila Najem, commissaire du Fibda.
Dans sa lettre de bienvenue celle-ci fera savoir qu'aujourd'hui, il n'est plus question de considérer la BD comme un art mineur en la reléguant à la seconde position mais bien plus importante d'où d'ailleurs les thématiques qui ont été choisies pour débattre cette année au sein du Fibda et qui répondent essentiellement aux préoccupations de la société.
Aussi, avant les hommages, une intervention improvisée du conteur Kamel Zouaoui a fait rire le public par son histoire pleine de malice avant que ne soit projeté un mini reportage récitatif sur les sept éditions écoulées du Fibda qui a vu l'an dernier tripler son chiffre de fréquentations. Aussi, le Prix d'honneur a distingué Redouane Assari, Abbas Kebir, Hebrih, Moulay et Abdelkrim Benddine du prix du patrimoine, Gyps du Prix de la reconnaissance et enfin les Italiens Virginio Vona et Fred Gaffait du Prix de l'amitié. Aussi, le public a été convié à apprécier le film d'animation bien drôle sur la trépidante vie de Djeha, réalisée par 27 jeunes Algériens venus de 14 wilayas du pays. Un travail entrepris grâce au Fibda durant cet été. Pour rappel, le programme du Fibda est bien riche et comprend aussi des conférences, ateliers, animation jeunesse diverse et variée, des tables rondes, un colloque sans oublier des spectacles pour enfants et autres concerts dont celui de la chanteuse de Kénadsa, Hasna Bechariya.
Il est bon de noter que la marque de téléphonie mobile Ooredoo est partenaire du 8e Festival international de la bande dessinée placé cette année sous le thème «Dis-le moi en bulles». Aussi, Ooredoo participe au Fibda 2015 avec un stand de vente de ses offres et services. «A travers l'accompagnement du 8e Fibda, Ooredoo réaffirme sa dimension d'entreprise citoyenne engagée dans la promotion du potentiel artistique et culturel de l'Algérie», pouvait-on lire dans son communiqué. Gageons que le public trouvera encore son bonheur en BD cette année.

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