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FESTIVAL DU RIRE D'ORAN

Une clôture en «éclats»

«Notre festivité, qui sera d'envergure méditerranéenne dès l'année prochaine, est passée au festival maghrébin cette année après qu'elle eut été festival national lors de sa première édition tenue en 2011.» C'est ce qu'a affirmé le président de la commission des arts et de la culture de la commune d'Oran, Aouad Mohamed. Ce dernier, qui a clôturé, jeudi, le Festival du rire, n'a pas manqué de féliciter les habitants et les visiteurs d'Oran qui viennent de bénéficier de la plus grande festivité qui sera, à partir de l'année prochaine, d'envergure internationale. «Tout est bien qui finit bien.» En effet, sous un air de carnaval, le Festival d'Oran du rire, qui a été inauguré en grande pompe, a été clôturé sur les planches du théâtre de verdure Hasni-Chakroune. La soirée de clôture a eu lieu en présence, outre des responsables locaux, de plusieurs dizaines de comédiens algériens et autres marocains qui ont laissé une image impressionnante. Parmi les comédiens ayant participé à cette édition, nous citerons Harroudi, Hazim, Zaza, les vieux routiers Krikèche, Mama Messaouda et Kouider Meslem, Cheikh El Korchi et Kayfoua, les imitateurs Bessam et Halim, le célèbre trio Amdjad composé de Bakhta, Houari et Abdelkader, Hamid Bila Houdoud, Rmimez, Atika, le groupe animant la série télévisée de Lefhama, Hacène et l'extraordinaire Dalal, le one-man-show Saïd Naciri et le groupe Nawiya du Maroc et tant d'autres. Imitation et création ont été au menu des trois soirées consacrées exclusivement au rire tandis que les sujets traités sont multiples et variés. Si Mama Messaouda (Feghouli Hamza de son vrai nom) a eu à aborder la question du nationalisme en mettant en scène, sur un ton humoristique, un sketch dont le discours est hautement symbolique puisqu'il interpelle les citoyens à aimer leur pays. Le comédien de Tlemcen, Zaza (Mustapha Guezzam) a, pour sa part, abordé, tout en dénonçant avec humour, deux fléaux sociaux qui portent atteinte à la société algérienne. Le premier est la sorcellerie qui préoccupe les esprits des parents qui tentent, tant bien que mal, de mettre à l'abri leurs enfants. Le second est le phénomène de l'heure: la harga. Le jeune fuit vers d'autres cieux en vue d'un mariage incertain avec une Européenne. Et de là commencent ses déboires notamment sa situation administrative qu'il faut régulariser quitte à vendre son âme au diable. Zaza, dans son rôle de vieille femme aux conseils judicieux, ajuste parfaitement son verbe avec les événements qu'elle décortique tout en usant du dialecte propre aux habitants de la ville de Tlemcen. Les messages qu'elle transmet sont aussitôt reçus cinq sur cinq puisqu'ils sont pleins de symboliques. Harroudi, surnommé le Mr Bean d'Oran s'en est, quant à lui, pris, tout en provoquant le fou rire et les applaudissements à chacun de ses gestes, à l'éternelle protection instaurée par les parents sur leur progéniture. Harroudi, lui, a autant de capacités à faire rire en un laps de temps très court les plus démoralisés par la vie. Tout comme le célèbre humoriste Louis de Funès et Fernandel ou encore Charlie Chaplin, chaque mouvement et chaque regard exécutés par Harroudi provoquent sur le champ d'interminables fous rires chez les spectateurs. Au-delà de l'humour, du rire et de la bonne humeur, l'amour de la patrie n'a pas été en reste. En effet, plusieurs centaines de familles se sont rendues jeudi à la soirée de clôture, toutes munies du drapeau national qu'elles ont exhibé fièrement donnant ainsi un décor exceptionnel au Théâtre de verdure d'Oran notamment lorsque la grande foule se mit à entonner, comme dans une grande chorale et à gorge déployée, le sempiternel slogan «One, two, three viva l'Algérie».

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