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FESTIVAL DE LA MUSIQUE ET DE LA CHANSON KABYLES

Une clôture en apothéose avec Djamel Allam

L'honneur est revenu à l'enfant prodige de Yemma Gouraya, Djamel Allam, pour clore en apothéose la 4e édition en attendant le prochain rendez-vous.

C'est mardi, tard dans la soirée, que le rideau a été baissé sur le 4e Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles qui, durant la semaine, a tenu en haleine les mélomanes béjaouis alternant poésie, théâtre et convivialité. Retrouvailles, joie et émotions ont caractérisé cette nouvelle édition dédiée à l'un des ténors de la chanson kabyle, Abdelwahab Abdjaoui, de son vrai nom, Rachid Baouche.
La convivialité a été aussi de mise et l'ambiance assurée jusqu'à la dernière soirée où l'enfant prodige de Yemma Gouraya, Djamel Allam, qui a retrouvé une seconde jeunesse, a enchanté le public par un spectacle de chant de haute facture dirigé par le maestro, Abdelaziz Yousfi, dit Bazou. Tagrawla et Agraw étaient aussi au rendez-vous de la soirée de cloture.
Cette 4e édition, organisée du 8 au 13 septembre, a regroupé une pléiade d'artistes et de spécialistes de la chanson et de la musique kabyles pour débattre de la thématique retenue: «La chanson kabyle en représentation». Les rencontres et autres entrevues des figures de proue de la musique kabyle avec le public ont été les moments forts du festival. Les Kamel Hamadi, Benmohamed, Aït Menguellet, Djamel Allam, Mohamed et Saïd Hilmi, Malika Domrane, Karim Tahar, Abdelkader Bouhi entres autres, se sont donné à coeur joie pendant le festival en répondant favorablement, mais surtout modestement aux sollicitations du public. «Dieu merci, tout s'est bien passé dans l'ensemble. Au départ, j'avais quelques appréhensions, mais juste après le coup d'envoi tout est rentré dans l'ordre avec l'engouement et l'adhésion des Béjaouis, des invités et des participants» nous déclare Omar Fetmouche, le commissaire du festival avant de conclure: «Maintenant, que ce festival prend fin dans les meilleures conditions possibles, je suis satisfait, heureux et surtout comblé».
Un colloque sur le thème de la chanson kabyle en représentation, ou ce qui est connu communément, la chanson théâtralisée ou plutôt humoristique a été organisé durant les matinées et animé par des connaisseurs, des musicologues et anthropologues, entre autres, Kamel Hammadi, Ben Mohamed, Ali Sayad, Farida Aït Feroukh, Rabah Boudjemaâ, Ahmed Oumaziz...Kamel Hamadi, le parrain fondateur du festival dira à cet effet que le festival dans sa quatrième édition est une très grande réussite sans omettre de lancer un appel à l'intention de la nouvelle génération d'artistes et de chanteurs les exhortant à s'investir dans la formation.
En somme, son appel semble avoir été bien entendu par ces jeunes des sept wilayas après la défection de la wilaya de Bordj, venus concourir pour cette 4e édition, puisque le jury a dû puiser dans les petits détails pour départager les concurrents. Ils étaient neuf en compétition entre troupes, et chanteurs amateurs ou semi-professionnels, préalablement sélectionnés.
La palme est revenue finalement à la troupe Maxias de Béjaïa dans le genre moderne, qui a décroché haut la main le Premier Prix suivie par le jeune Ouali Massinissa de Béjaïa.
Le Troisième Prix a été décerné au chanteur Bouraï Farid de Boumerdès. Le Prix du meilleur texte est revenu à la troupe la Relève de Bouira. Quant au Prix de la meilleure voix, le jury l'a attribué au chanteur Methia Arezki du groupe la Relève kabyle. En plus du pactole, les trois lauréats vont prendre part au Festival de la musique amazighe, prévu au mois de décembre à Tamanrasset.

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