L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Boudjima (Tizi Ouzou)

Rush sur le Salon du livre pour enfants

Malgré le temps pluvieux, qui a prévalu durant la journée de vendredi, ils étaient des centaines d’enfants à avoir fait le déplacement jusqu’à la bibliothèque communale de Boudjima…

La bibliothèque communale Abdallah Mohia de Boudjima (22 kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou) a été un grand carrefour pour des centaines d'enfants venus renouer avec le livre et d'autres activités culturelles à l'occasion de la tenue, vendredi et samedi derniers, de la cinquième édition du Salon du livre pour enfant et du livre jeunesse. Malgré les temps pluvieux, qui a prévalu durant la journée de vendredi, ils étaient des centaines d'enfants à avoir fait le déplacement jusqu'à la bibliothèque communale de Boudjima, soit pour acquérir les différents livres qui y étaient proposés ou bien afin de prendre part aux activités d'animation, mises en place par les organisateurs que sont: les membres de l'association culturelle Imnar d'Afir, la direction de la culture et des arts de la wilaya de Tizi Ouzou, l'Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou ainsi que l'APC de Boudjima.
Un programme très diversifié
Les visiteurs avaient l'embarras du choix car les différents stands leur proposaient des ouvrages aussi bien en tamazight qu'en arabe et en français: des livres illustrés, des bandes dessinées, des romans pour jeunes, des contes pour enfants...
Le public a eu droit aussi à de nombreux spectacles comme des chorales, clowns, des chants pour enfants, des ateliers d'écriture, notamment en langue amazighe, des ateliers de lecture ainsi que des rencontres avec des auteurs pour enfants. Mais aussi avec des auteurs de bandes dessinées. Idir Djennad, président de l'association Imnar d'Afir a déclaré que la nouveauté pour cette édition est le concours de théâtre pour enfant. «Nous voulons par cette initiative encourager l'introduction du théâtre à l'école», a affirmé Idir Djennad. Ce dernier a ajouté: «Le théâtre est une activité d'éveil. Il revêt un rôle didactique très important. Un rôle formateur aussi». Le même animateur culturel a précisé que cette édition comporte un concours d'écriture pour enfants. Ce concours se décline en deux versions, l'une pour les élèves de cinquième année primaire et le second pour les élèves des collèges. Les organisateurs de ce salon ont lancé un appel aux parents afin de prendre conscience de l'importance d'éduquer leur progéniture en mettant en avant l'importance du livre et de la lecture. «La lecture aide énormément le développement dans le processus de construction de la personnalité de l'enfant», a affirmé Idir Djennad afin d'étayer ses propos. L'un des invités de marque de ce Salon du livre est le bédéiste Kamel Bentaha, auteur de nombreux livres en langue amazighe.
L'enfant, l'avenir de la société
Ce dernier a pu exposer son expérience aux présents, mais aussi de présenter ses différents livres de bandes dessinées au grand bonheur des visiteurs dont une grande partie rencontre pour la toute première fois un bédéiste. Lors de sa communication l'auteur-bédéiste Kamel Bentaha a mis l'accent sur l'importance qu'ont les élèves à prendre connaissance d'ouvrages autres que ceux figurant dans les programmes scolaires (les manuels). Kamel Bentaha a rappelé que les manuels scolaires sont destinés aux études et à l'apprentissage, mais les livres que peut acquérir un enfant dans ce genre de salon visent à enrichir sa culture générale, mais aussi à permettre à l'enfant de découvrir la lecture comme loisir et source de détente et non pas de stress et de pression.
«Et c'est là une chose
capitale», a indiqué Bentaha. Ce dernier a ajouté que le livre doit être l'ami de l'enfant et l'objectif consiste à montrer comment ceci deviendrait possible: «Le livre doit être un ami pour l'enfant et non pas un fardeau». De son côté, l'écrivain et pédagogue Saïd Mechri, venu de Mekla, a profité de cette occasion pour présenter son nouveau livre intitulé: «Les séquelles du passé». Saïd Mecheri a rappelé que ce genre de salon est extrêmement important car l'enfant est la base et l'avenir de la société. «Si nous n'aidons pas l'enfant pour qu'il se forme convenablement, c'est la dégénérescence de la société», a averti cet auteur de nombreux ouvrages relevant de divers genres d'écriture.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours