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CLÔTURE DES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA

Perspectives et aboutissements

Voilà, c’est fini! Le rideau est tombé mais toujours avec la promesse d’y revenir pour de nouveaux enrichissements.

La 3e édition des rencontres de Béjaïa a pris fin vendredi dernier au TRB avec un programme cinématographique très varié destiné aux petits et aux grands, pour une meilleure connaissance de l´univers du 7e art, avec ses arrière-plans et ses segmentations professionnelles. En effet, du 12 au 17 juin, la ville de Béjaïa a pu plonger dans l´excitation et se frotter à un monde singulier qu´est le cinéma en se familiarisant avec ses branches, que ce soit au niveau de la réalisation à proprement dit ou à la façon d´animer un ciné-club. Une satisfaction qui pouvait se lire sur le visage de ces nombreux stagiaires venus s´initier à l´écriture d´un scénario. Et s´il y avait à émettre un point positif sur ces rencontres, ce serait sans conteste celui-là puisque ces jeunes avides de connaissances sont prêts à se mettre au boulot sans discontinuer.
En effet, ils se reverront au mois de septembre prochain couronnant ainsi plusieurs mois de travail et de recherche. Les enfants auront également leur droit de cité puisqu´il leur a été consacré un après- midi avec la projection d´un programme de films d´animation iraniens, présenté par l´institut Kanoon pour le développement intellectuel de l´enfant.
La soirée de clôture est riche en émotion innocente et en débat passionné autour de la réalisation et la confrontation à l´image. «Lettre filmée» est comme son nom l´indique une déclaration intime à un proche ou à un ami, mise en image. Les acteurs, tous des jeunes sont débordants de simplicité et de sincérité. Parmi eux, on peut citer Romeila, la plus jeune des stagiaires qui adressera une lettre aux adultes les exhortant à ne pas abandonner leurs enfants. Cette sélection a été suivie de la projection d´une série de courts métrages réalisés par de jeunes et dynamiques réalisateurs algériens. On peut citer notamment: «Petit déjeuner» de Karim Oussaoui, «N´rouhou» de Mounes Khemar et «Histoires de tango» et «le plus beau tango du monde» de Yanis Koussim.
Dans une ambiance chaleureuse aussi bien décontractée que studieuse, ces rencontres ont permis de se retrouver entre spécialistes, journalistes ou amateurs de cinéma pour voir des films ensemble et débattre de leurs perspectives d´avenir. Une trentaine de stagiaires en provenance de différentes villes du pays (Adekar, Akbou, Alger, Béjaïa, Bouzeguène, Constantine, Mostaganem, Timezirt, Timimmoun et Tizi Ouzou) et de Tunisie, (Tunis), dont plusieurs ont participé à cet atelier basé sur l´expérimentation d´outils pédagogiques utilisés en France. Sans prétendre assurer dans l´immédiat une formation complète d´animateur cinématographique, le but de ces rencontres est plutôt de sensibiliser en donnant les bases essentielles à la pratique de ce métier. Grâce aux liens de coopération tissés depuis la première édition et établis avec des associations et organisations professionnelles françaises, des stages de formation permettent aux différents stagiaires d´approfondir les notions acquises à l´occasion de ces rencontres. C´est ce qui constitue sa force. Au terme de cette 3e édition, les débats professionnels ont abouti à la formulation de deux engagements: la concrétisation d´un centre de ressources audiovisuelles destiné à faciliter l´accès des différents ciné-clubs à des copies de films et de livres spécialisés sur le cinéma, le développement d´un espace web destiné à collecter, traiter et diffuser le maximum d´informations, accessibles à l´ensemble des utilisateurs potentiels (professionnels, amateurs, étudiants, journalistes, particuliers..). Grâce aux associations Project´heurs et Kaina cinéma et leur efficacité sur le terrain, le cinéma a trouvé sur qui il peut tenir et compter. L´enthousiasme d´un public attentif et aux commentaires pertinents montrent si bien que la manifestation a tenu sa promesse de faire ramener le public dans la salle. Mais ceci n´est qu´un maillon de la chaîne qui appelle à d´autres initiatives louables de ce genre. Alors à vos chaises de ciné et bon film et comme dirait Orson Welles d´après un stagiaire de Bouzguène: «Le film est un ruban de rêve». Donc rêvons!!

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