L'Expression

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Cloture du Salon du livre d'Ath Yanni

Participation record des écrivains

La dernière journée du Salon du livre d'Ath Yanni a été marquée par une présence record d'écrivains venus de régions et d'horizons divers.

Des auteurs, femmes et hommes, qui écrivent aussi bien en tamazight qu'en arabe et en français. C'est, d'ailleurs, le point le plus saillant de cette deuxième édition d'un Salon du livre qui se veut un rendez-vous culturel annuel et constant, venu enrichir, de fort belle manière, une région qui a tant besoin de ce genre d'activités culturelles pour une multitude de raisons. D'abord parce qu'il s'agit d'une localité qui a donné naissance à des sommités culturelles algériennes comme Mouloud Mammeri, Mohamed Arkoun, Abdellah Mohia, Brahim Izri, Idir, etc. Aussi, pour sa beauté naturelle féérique qui permet aux visiteurs et aux participants de joindre l'utile à l'agréable.
La deuxième édition du Salon du livre d'Ath Yanni a donc été marquée par une réussite, notamment du côté des écrivains. Ces derniers sont repartis très satisfaits d'avoir pu partager de mémorables moments et des échanges culturels et amicaux avec leurs confrères ainsi qu'avec les lecteurs. Certes, du côté des lecteurs, on n'a pas eu droit aux très grandes affluences, mais cet aspect n'influe en rien sur la qualité de ce Salon du livre qui se veut plus un rendez-vous culturel qu'un événement commercial. Sur le plan culturel, la réussite est totale au vu aussi de la qualité incontestable, mais aussi du nombre de communications, conférences et tables-rondes qui s'y sont déroulées depuis la première journée du salon, mardi dernier.

Un programme respecté
D'ailleurs, le programme concocté au préalable par les organisateurs a été respecté et exécuté dans sa totalité. Chose très rare quand on sait que, même dans des événements culturels à caractère national, il y a toujours des défaillances de dernière minute, notamment des conférenciers qui ne tiennent pas leur promesse. C'est loin d'être le cas pour ce Salon du livre où on a vu défiler des écrivains de toutes les générations, des auteurs connus, d'autres moins connus, des écrivains en herbe, etc.

La littérature amazighe revisitée
C'est le cas, d'ailleurs, durant la dernière journée, samedi, où une conférence ayant pour thème «Ecrire jeune, comment et pourquoi?» a été animée par un groupe de très jeunes auteurs, à savoir Katia Saâdi, Chanez Dahlal, Yacine Lamani et Kahina Temzi.
L'avant-dernière et la dernière journée ont été l'occasion pour de nombreux auteurs connus de dédicacer leurs livres et d'échanger avec leurs lecteurs. C'était le cas d'Amine Zaoui, Tassadit Yacine, l'écrivain-réalisateur Ali Mouzaoui, Lynda Chouiten, Mahmoud Boudarène, Salima Mimoun, Djawad Rostom Touati, etc.
Le Salon du livre d'Ath Yanni a été une opportunité pour revisiter la littérature amazighe. En effet, une part non négligeable a été réservée au roman amazigh. Les organisateurs ont réussi à réunir un nombre important de romanciers amazighophones durant ces rencontres, à l'image de Chabha Ben Gana, Lyès Belaïdi, Zohra Aoudia, Rachida Ben Sidhoum, Lynda Hantour, Habib Allah Mansouri, Zahir Meksem, Hacène Helouane, Hamid Bilek...
Ces derniers, en plus d'avoir dédicacé leurs livres, ont animé un débat extrêmement riche et enrichissant sur la situation du livre amazigh et les perspectives. Ils ont raconté, chacun en ce qui le concerne, sa propre expérience dans le domaine de l'écriture romanesque en langue amazighe. Des expériences qui s'apparentent dans la majorité des cas à une aventure. Mais une belle aventure!

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