L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

CONCERT EXCEPTIONNEL AU CCF

Lili Boniche et les autres sont revenus

Durant une heure et demie, les musiciens ont donné à écouter un répertoire plein de fraîcheur et de joie de vivre...

Patrick Michel, le directeur du Centre culturel français d´Alger - qui a fait beaucoup pour cet antre de la culture - n´aurait pas mieux rêvé comme cadeau et fête pour marquer son départ. Pour le retour des activités culturelles du Centre culturel français au cours de ce mois d´août singulier, ce fut un succès total.
C´est, en effet, à un concert exceptionnel auquel nous avons été conviés ainsi que beaucoup de monde dimanche soir dans les jardins du CCF et ce, à l´occasion d´un spectacle intitulé à juste titre: «D´une rive à l´autre: Lili Boniche est -il revenu?» A en croire la superbe ambiance, oui, assurément, plus que jamais!
C´est toute une génération de chanteurs de culture judéo-arabo-berbère qui a été convoquée en cette soirée endimanchée mais néanmoins superendiablée.
Après deux étapes de création, à Alger en septembre 2008 et Valence en mai 2009, qui ont abouti à deux concerts chargés de bonheur et d´émotions, Salah Goua et ses complices musiciens sont revenus à Alger pour un nouveau concert en hommage à Lili Boniche, Blond-Blond, René Perez, Lili Abassi, Reinette l´Ornaise, El Hasnaoui, etc. Un menu très varié qui ne manquera pas de pousser des petits garnements à danser et les femmes à «youyouter» gaiement comme dans une belle cérémonie de mariage. C´est avec une touchia que la qaâda commence, suivie de plusieurs morceaux des plus languissants parfois et d´autres entraînants. Un florilège de musique égrenée tantôt avec douceur, tantôt avec rythme et cha-cha-cha! Ya ouled eroumba, Mchat alya, Chiret laâyani, de Hadj M´rizek, Fat Elifat de Ahmed Wahby, Ah ah adjini adji, Ana el ouarka el meskina, Alger Alger, H´bibi dyali fin houa, Dour biha ya chibani pour terminer par une version originale de Bkaou ala khir, entrecoupé d´un bis. Durant une heure et demie, les musiciens ont donné à écouter un répertoire qui n´a pas pris une ride.
En témoignent l´engouement et la communion du public qui s´est bien amusé ce soir-là. Pour couronner le tout, une surprise pour le moins incongrue surtout en cet endroit: un homme au balcon de l´immeuble du CCF brandissait un fumigène comme dans un stade pour boucler la fête et ajouter plus d´épice à cette sauce festive et ramadanesque bien survoltée.
Notons que le Music-hall algérien continue à faire son petit bonhomme de chemin et à exister grâce, notamment au groupe féminin Les Orientales qui ont redonné souffle et magie supplémentaires à ces chansons d´antan que fredonnaient nos grand-mères. Un répertoire plein de fraîcheur qui respire le bonheur et la joie de vivre...Donc indémodable.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours