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3E ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL AHELLIL À TIMIMOUN (ADRAR)

L’art ancestral au service de l’essor local

Cette région voit, de toute évidence, son avenir et son développement fondés sur la culture, l’image et le patrimoine.

C´est avec un défilé des troupes folkloriques venues de différentes régions du Gourara, que s´est ouvert dimanche soir la 3e édition du Festival culturel national Ahellil. Coïncidant avec l´ouverture de la saison touristique dans le Grand Sud, ce festival regroupe une douzaine de troupes d´Ahellil et six autres troupes folkloriques, dont celles d´El Baroud et de Karkabou.
Cette une tradition pratiquée régulièrement lors des fêtes religieuses, mais aussi à l´occasion des mariages. C´est une composition polyphonique qui comprend un joueur de gumbri, un soliste et un choeur de plusieurs personnes, se tenant épaule contre épaule et exécutant un mouvement circulaire.
Au centre du cercle, s´assoient le musicien et le soliste. Le choeur donne la réplique au soliste. Le premier mouvement, appelé «lemserreh», consiste en des chants courts et connus, qui durent jusqu´au milieu de la nuit. Puis, les plus expérimentés restent pour «aougrout» qui se poursuit jusqu´à l´apparition de l´étoile du matin.
Le «tra» se termine avec le lever du jour et ne retient que les véritables connaisseurs. Comment construire et conforter une offre culturelle porteuse de développement local et de retombées économiques, lorsque l´on a un territoire qui n´est pas une destination touristique de premier plan? L´ahellil, genre poétique et musical emblématique des Zénètes du Gourara, a été classé patrimoine universel immatériel le 5 novembre 2005 par l´Unesco.
Timimoun offre, à ce titre, un exemple intéressant, et cette région voit son avenir et son développement de toute évidence, fondés sur la culture, l´image et le patrimoine. Une cérémonie en l´honneur des adeptes et chouyoukh d´Ahellil en reconnaissance des efforts fournis pour la préservation de ce patrimoine culturel immatériel, est au menu que les organisateurs ont concocté à l´occasion. Ce festival, aura aussi pour cadre des structures culturelles implantées dans les villes d´Adrar, Charouine et Ougrout, qui prévoit, outre, des prix et cadeaux aux meilleures participations, des prix pour les meilleures recherches et collections sur ce legs culturel «Izelounae» (Ahellil), a précisé M.Djouli.
Mettant à profit leur présence au Festival international de Déserts du monde qui a eu lieu samedi dans la région de Tinerkouk (Adrar), des participants, notamment étrangers ayant assisté à des facettes du festival d´Ahellil ont qualifié cette manifestation culturelle «de vitrine sur l´histoire authentique de cette région, riche en sites et vestiges archéologiques».
«Ahellil, genre de musique et partie intégrante de la culture populaire du Touat-Gourara, constitue des mélodies synchronisées que produit une panoplie d´instruments de musique pour célébrer les festivités collectives», a expliqué un spécialiste. Le festival, qui s´étalera jusqu´à jeudi prochain, prévoit, outre des soirées artistiques, une conférence sur le patrimoine immatériel, qui sera animée par des enseignants et adeptes de ce genre lyrique.

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