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CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE

La saga de sa création en images

Les conférenciers ont insisté sur l'importance de la préservation de notre patrimoine iconographique et filmique et la restitution de nos archives, notamment celles qui sont éparpillées à l'étranger...

M. Lyes Semiane, directeur général du CAC, et M.Ahmed Bedjaoui, commissaire général de l'exposition ainsi que Lyes Meziani commissaire adjoint et scénographe ont animé lundi dernier un point de presse afin de présenter le programme qui rentre dans le cadre de la célébration de la création, il y a 50 ans, de la Cinémathèque algérienne sous l'égide aussi du Centre algérien de la cinématographie (CAC) et l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). Cette série d'activités s'articulera autour d'une exposition inédite intitulée «La Saga de la création de la Cinémathèque algérienne» que le Musée va abrier à partir 9 mai prochain à partir de 18h, jour du vernissage ainsi qu'une série de cycles de projections de films qui s'étendront jusqu'au 10 juillet 2015.
«J'ai préféré qu'on dise saga au lieu de l'âge d'or de la cinémathèque» a fait savoir M.Bedjaoui qui présentera brièvement le cadre historique et la genèse de la cinémathèque laquelle a été créée, peu de temps après l'indépendance, soit le 23 janvier 1965. Et de citer des noms comme ceux de Ahmed Hocine et Azzedine Yahiaoui qui ont participé à l'essor de la cinémathèque dont les premières projections se sont tenues dans la salle de l'ex-Club, devenue depuis, le Musée du cinéma. Cette exposition raconte la saga des premières années d'une cinémathèque qui est vite devenue la deuxième du monde. Elle résume les grandes activités que la cinémathèque a abritées entre 1965 et le Panaf 1969. Les conférenciers ont insisté sur l'importance de la préservation de notre patrimoine iconographique et filmique et la restitution de nos archives, notamment celles qui sont éparpillées à l'étranger... Pour ce faire, certaines affiches ont été ramenées de l'étranger, scannées et rendues à leurs propriétaires collectionneurs qui les avaient achetées à l'époque. Dans cette exposition qui sera visible ainsi au Mama, l'on découvrira affirme-t-on des affiches inédites dont celle de L'Opium et le bâton de Ahmed Rachedi ou encore Hassan Terro de Lakhdar Hamina. Aussi, évoque-t-on «un accompagnement modeste pour la reconstitution de la mémoire en tendant à créer le déclic en attirant l'attention sur la nécessité de sauvegarder les négatifs et les restituer au peuple, à la jeunesse, aux Algériens...» Un travail de «conscientisation» ajoute-t-on qui se traduira également par l'organisation de cycles de films classiques et des hommages aux personnalités du 7e art disparus cette année dont Amar Laskri et Sid Ali Kouiret. Ces films nous a-t-on expliqué, ont été choisis, a-t-on fait savoir dans le fond de la cinémathèque, qui à l'époque avaient été présentés par leur auteur. Parmi eux des films très peu vus ou pas du tout dont La voix du peuple, film produit à l'époque par le Gpra. L'expo en question voyagera après à Constantine, Oran dans le cadre du Fofa sans doute puis plus tard au Centre culturel algérien en France. Parmi les étrangers invités à cette manifestation on retiendra celui de Costa Gavras. «A l'issue de cet événement et des échanges entre nos invités et les Algériens afin de lancer l'idée d'un comité informel de la préservation filmique» a révélé Ahmed Béjaoui. Ainsi, à partir du 10 mai, des projections de plusieurs cycles de films se tiendront à raison de quatre séances par jour. On citera le Cinéma au maquis, l'aube du cinéma algérien, la cinémathèque accompagne la naissance du cinéma algérien indépendant, les coproductions et enfin les plus grands films du cinéma mondial. De quoi refaire tout son éducation filmique et sa culture du cinéma classique algérien. En effet, près d'une centaine de films sera présentée au public. Ça sera l'occasion ou jamais donc. Les trois expo programmées sous le nom «Pool cinémathèque» mettront en exergue aussi un hommage à Sid Ali Kouiret, le cinéma Paradisio, images anciennes des meilleurs films du cinéma mondial, une expo des images du grand photographe italien de plateaux, Alfonso Avincola et enfin, une expo: L'Etranger de Luchino Visconti. A ne pas rater donc!

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