L'Expression

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BOUIRA

La poésie à l’honneur

Le Centre culturel Mouloud-Mammeri a abrité en cette soirée de Ramadan une activité poétique organisée par le cercle de poésie du centre avec la collaboration de l’association Thagharma.

Rehaussée par la présence du vice président de l´APW, le président du bureau régional nouvellement installé du RCD et le président de l´APC de Taghzout, cette soirée avait à mettre en place les modalités organisationnelles inhérentes au concours poétique qui verra son dénouement à l´occasion du 27e jour de ce mois sacré jusque là limité aux emplettes la journée et aux cafés le soir.
Le cercle, qui active depuis 1998, a, à son actif, plusieurs festivités en relation avec la culture et son émergence. Les responsables ambitionnent de redonner à ce créneau indispensable pour une nation qui veut garder la place qui est la sienne dans une wilaya qui souffre d´un manque flagrant d´activités culturelles.
Bouira connaît un vide énorme en la matière. La soirée a permis de réunir des artistes venus d´El-Esnam, de Aïn El Hjar et d´autres contrées de la wilaya qui à travers des poèmes raconteront tantôt les souffrances résultant du déni identitaire, tantôt le mérite de la JSK, mais surtout l´espoir de voir un jour l´Algérie sortir de ses malheurs.
Moumou Hamid dans un poème intitulé «La marche» racontera la tristesse et le mal qui se sont abattus sur la Kabylie lors du printemps noir, une saison censée être fleurie comme le précise l´oeuvre. Mokdad Laalja, elle raconte le rêve de tout jeune victime du marasme et d´une incompréhension de la part de ses aînés, mais surtout des responsables.
A la demande, la jeune Razkallah Hakima gratifiera l´assistance de deux oeuvres dédiées à la fierté de la Kabylie et de l´Algérie, en l´occurrence la JSK. Moussouni Belkacem récitera un poème intitulé «La révolte me fait parler». Là aussi l´artiste reviendra sur plus de dix années de terrorisme. Abdenour Boutal, lui, accuse les détenteurs du pouvoir qu´il qualifiera de méchants à l´origine des maux d´un si beau pays. Hassan Boulahouache, natif de Aïn Lhjar, une région arabophone, participera en récitant un poème en langue populaire en hommage au pays, à sa glorieuse Révolution. Pendant des heures, les participants et les invités se régaleront de culture; un jury a été mis en place pour écouter et évaluer les oeuvres qui seront primées à l´occasion du 27e jour.
Notons pour conclure la disponibilité de la directrice du centre, Madame Benyaoub qui a bien voulu abriter cette soirée et qui a lancé un appel à toutes les compétences pour utiliser une structure qui n´attend que cela. Pour notre part nous remercions les organisateurs pour l´invitation et leur exprimons notre disponibilité à couvrir des événements dont le seul et unique souci reste celui de donner à la culture sa place au sein d´une société amenée par la force des choses à se concentrer sur un quotidien blasé par la routine.

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