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DANSE CONTEMPORAINE

Créations communes et une scène algérienne gagnant en expérience

Le 9e Festival international de danse contemporaine d'Alger qui a pris fin lundi, aura été marqué par une participation étrangère de haute facture, une expérience de création menée avec un ballet italien, et une maturité plus grande des spectacles algériens. Inauguré le 27 avril à l'opéra d'Alger Boualem-Bessaïh, ce festival a permis au public algérois d'apprécier, quatre jours durant, les dernières productions de compagnies et ballets étrangers de renom qui ne se produisent en Algérie qu'à la faveur de cette manifestation annuelle.
Cette scène ouverte sur les créations contemporaines représente également un des rares évènements offerts aux danseurs du ballet national et aux quelques compagnies et écoles de danse algériennes qui ne sont que très rarement visibles, relèvent les habitués de ce festival. Ce sont les danseurs du Ballet de l'opéra d'Alger et ceux du «Nuovo Balletto Classico» (Nouveau ballet classique) de Rome (Italie), invité d'honneur du festival, qui ont inauguré cette 9ème édition en présentant une création commune élaborée en partenariat avec l'Institut culturel italien d'Alger.
Cette première expérience a été l'occasion de confronter des danseurs algériens à des artistes de renommée internationale et de présenter un travail d'un haut niveau de technicité. Comme chaque année depuis sa création, le festival a présenté au public les spectacles de grands ensembles internationaux de danse, à l'image de la compagnie de danse moderne égyptienne, du collectif russe «Ballet», de la compagnie malienne «Karomna Studio» ou encore de la compagnie américaine «Body Traffic» habituée de la manifestation.
Du point de vue organisation, le festival a choisi cette année de produire des spectacles dans d'autres salles de la capitale (Palais de la culture et salle El-Mouggar), afin de permettre à un nombre plus important de spectateurs de suivre les représentations. Une promotion tardive et jugée très faible de l'événement. Malgré l'absence de certains noms algériens reconnus dans la danse contemporaine, les troupes «KBS» et «Face To Face», deux compagnies montantes qui activent souvent dans le domaine du sixième art et qui reviennent chaque année avec de nouvelles créations, ont pu présenter leurs travaux au public à la faveur de ce 9e Festival de danse contemporaine.
Le festival a également ouvert sa programmation aux troupes du théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula et aux jeunes danseuses de la troupe «Amendil Awragh» de Tizi Ouzou, outre l'école de danse «Arabesque» associée à l'évènement depuis plusieurs éditions déjà. A l'occasion du festival, les danseurs du Ballet de l'opéra d'Alger, «convertis» ces dernières années aux chorégraphies contemporaines, ont brillé cette année avec le spectacle «Dada». Une prestation toute en subtilité pour dénoncer la violence faite aux femmes.
Le 9e Festival international de danse contemporaine s'est clos tard dans la soirée avec une présentation issue d'une master class organisé au profit des étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts de la scène (Ismas) et encadré par des formateurs algériens et les danseurs de la compagnie américaine «Body Traffic».

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