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L’Eurovision écarte l’entité sioniste de la compétition

Les organisateurs du concours de l'Eurovision de la chanson ont été poussés à stopper la diffusion de la chanson représentant l'entité sioniste, le 15 février dernier, tout en écartant l'idée de l'exclure de la compétition, contrairement à ce qu'ils avaient fait pour la Russie au lendemain de l'invasion par le pays de l'Ukraine en 2022. Des appels à bannir l'entité sioniste du concours sont venus de plusieurs pays à la suite de la guerre à Ghaza, déclenchée par l'attaque d'une ampleur inédite lancée le 7 octobre par le Hamas depuis la bande de Ghaza.
«Les comparaisons entre les guerres et les conflits sont complexes et difficiles et, en tant qu'organisme de média apolitique, il ne nous appartient pas de les établir», a déclaré à l'AFP, Noel Curran, le directeur général de l'Union européenne de Radio Télévision (UER), qui regroupe les diffuseurs de la compétition. En revanche, l'UER a dû exclure du concours de cette année l'entité sioniste, qui sera représentée en mai par la chanteuse Eden Golan. L'action a été déclenchée après que le rappeur italo-tunisien Ghali a utilisé le programme de recherche du concours Eurovision de la chanson italienne pour exiger que l'entité sioniste «arrête le génocide». Des centaines de personnes ont manifesté samedi devant le siège de la RAI à Rome, pour protester contre la couverture médiatique du conflit à Ghaza par la chaîne publique. Cette action fait suite à des manifestations à Milan, Turin, Florence, Naples et Bologne, où la police a affronté des manifestants, en blessant certains à coups de matraque. Les manifestants ont accusé la direction de la RAI de soutenir l'entité sioniste et d'ignorer le sort des Palestiniens coincés à Ghaza. Mercredi, le directeur général de la RAI, Roberto Sergio, s'est retrouvé sous escorte après avoir reçu des menaces pour les déclarations pro-israéliennes lues en direct par la présentatrice de télévision Mara Venier. Des manifestants pro-Palestiniens manifestent devant le siège de la RAI à Turin, en Italie, le mardi 13 février 2024. Les manifestants à Rome ont crié «Honte «, «Sergio démissionne» et «Palestine libre», et ont accroché une pancarte sur laquelle était écrit «130 journalistes tués à Ghaza «. Environ 1000 personnes se sont alors dirigées vers Viale Teulada, un autre siège de la RAI, en criant: «Nous sommes des milliers, nous sommes une marée antifasciste.» La manifestation était organisée par «Spintime», un groupe étudiant, à laquelle se sont jointes des dizaines d'autres associations, dont Amnesty International. Les manifestants brandissaient des banderoles indiquant «Pas en notre nom «et exigeaient un service d'information publique indépendant et impartial «non soumis à la politique et en particulier au gouvernement de Giorgia Meloni». Les manifestants ont défilé au son de la chanson «Casa Mia» du rappeur italien Ghali, qu'il a interprétée lors de la 74e édition du Festival de musique de Sanremo 2024.

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