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Bataille entre beIN Sports et Prime Video pour les droits de la ligue de foot français

Depuis l'échec de l'appel d'offres des droits TV du mois d'octobre 2023, la Ligue française de football a enclenché des négociations de gré à gré avec les diffuseurs intéressés. Des négociations aux enjeux colossaux, où se mêlent coups de bluff et stratégie. Alors que Canal + patine, beIN Sports avance... Car dans 7 mois, la saison de Ligue 1 française de foot 2024/2025 va débuter et pour le moment, on ne sait pas sur quelles chaînes les fans de foot pourront regarder leur équipe favorite. Le principal diffuseur intéressé par ces droits s'appelle Dazn, qui a formulé plusieurs offres pour l'ensemble des matchs. Les droits globaux (domestique et international) coûteraient 900 millions d'euros.
Pour l'heure, l'offre de Dazn est jugée insuffisante, un sérieux rapprochement s'est donc opéré avec beIN Sports dirigé par Youssef al-Obaidly. Dans le plan stratégique du média qatari, un positionnement sur les droits de la Ligue 1 n'était pas vraiment prévu, car la chaîne est, aujourd'hui, à l'équilibre grâce à l'accord de distribution avec Canal+ qui lui rapporte 250 millions par an. Mais un homme a joué un rôle essentiel dans ce positionnement de beIN: Nasser al-Khelaïfi, le patron du PSG. Le président du PSG a saisi que la Ligue 1 a compris l'importance du projet pour poursuivre le développement du championnat et donc de son club locomotive, il était essentiel que les droits progressent. Depuis quelques mois, Nasser al-Khelaïfi et son équipe y travaillent. Le dirigeant échange régulièrement avec le président de la Ligue. Ils avaient notamment abordé brièvement le sujet le 13 décembre dernier à Dortmund, lors du retour à l'aéroport après le match. Ces derniers jours, le message a donc été passé à Youssef
Al-Obaidly, dont Al-Khelaïfi est le grand patron, d'étudier les possibilités d'investissements sur les droits de la Ligue 1, que ce soit sur le domestique, ou encore sur l'international. Selon certaines sources, beIN n'a pas encore formulé d'offre, mais toutes les options ont été abordées.
Preuve que les choses avancent. L'idée actuellement en vigueur, mais qui peut évoluer, c'est de donner au deuxième acteur, en plus de Dazn, 3 matchs dont 1 en exclusivité (a priori le vendredi soir) et deux autres en codiffusion (un le samedi et un le dimanche) avec la plate-forme britannique. Mais un autre acteur, actuellement diffuseur principal de la Ligue 1, n'a pas dit son dernier mot dans cette affaire. C'est Prime Video. Depuis le début des discussions, Alex Green dirigeant d'Amazon qui gère le dossier des droits TV en France, explique à la Ligue que la plate-forme a perdu énormément d'argent, ces derniers mois, et qu'il ne peut plus investir autant qu'il l'a fait (250 millions pour 7 matchs par week-end). L'offensive de beIN pourrait faire réagir Prime Video qui aimerait, malgré les difficultés, conserver du foot français dans son catalogue. 

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