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30000 déplacés après l'attaque de Seytenga au Burkina Faso

L'armée donne 15 jours pour quitter les zones d'exclusion

L'attaque survenue dans la nuit du 10 au 11 juin contre la commune de Seytenga, dans la province de Séno, a fait 86 morts et plus de 30000 déplacés internes, a annoncé vendredi le ministre de la Solidarité nationale et de l'Action humanitaire, Lazare Zoungrana, lors d'une conférence de presse. Zoungrana a déclaré que ces personnes bénéficiaient d'une prise en charge, notamment des céréales, de distribution de plus de 45 millions de francs CFA (environ 72 290 dollars américains) et de 500 abris qui sont en cours d'installation. Il a salué la solidarité des populations hôtes qui ont accueilli ces déplacés internes dans la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), cette attaque armée a occasionné plus de 26000 personnes déplacées qui ont tout abandonné pour rejoindre les populations résidentes de Dori. «Il n'y a pas de mots, d'ailleurs, pour traduire la tragédie qui touche ces populations déjà affectées par le conflit et les violences qui vont en plus, faire face à des conséquences humanitaires extrêmement préoccupantes», a déclaré jeudi, Laurent Saugy, chef de délégation du CICR. «La région du Sahel burkinabè ne cesse d'être meurtrie de façon outrageante», a-t-il ajouté. Par ailleurs, l'armée du Burkina Faso va accorder un «délai de 14 jours» aux populations de deux «zones d'intérêt militaires» où toute «présence humaine» est interdite, dans le nord et l'est du pays, afin de lutter contre les violences terroristes meurtrières. Lundi, le Conseil supérieur de défense nationale (CSDN) a décidé de la création de ces deux zones d'intérêt militaires, l'une dans la province du Soum frontalière avec le Mali (nord) et l'autre qui regroupe des réserves protégées entre Pama et le parc du W (est) réputées pour être des repaires de terroristes. «Il y est interdit toute présence ou activité humaine au risque de s'exposer aux effets des opérations militaires qui seront conduites», a déclaré vendredi le commandant des opérations du théâtre national (COTN), le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni. «Un délai de 14 jours sera accordé aux populations résidentes pour rejoindre des zones plus sécurisées», a-t-il ajouté.

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