L'Expression

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La suprême insulte!

Abdelhamid. Z. et Fadhila. S. sont debout à la barre devant le président, pour s’expliquer, autour d’une sombre histoire d’insultes réciproques !

Tout un programme, que l'intitulé de ces deux inculpations en une! Un père de sept gosses qui s'en est pris violemment au prof de son fils Med Mounir. T. Selon le précieux témoignage de la propre directrice de l'établissement privé, qui a joué le plus beau rôle d'arbitre, dans ce dossier qui n'aurait jamais dû atterrir sur le pupitre des magistrats, beaucoup plus amusés que fâchés, car toute l'affaire reposait sur un malheureux malentendu. Résultat?
Le papa qui voulait, avant toute chose, faire de l'humour, avant d'en vouloir, un peu à la prof, qui a eu le malheur d'avoir appelé le collégien, par une moche expression, devant toute la classe: «ânon» (béhaïm)! lui aurait-elle crié, à la suite du temps mort mis, pour répondre à une question, que l'élève n'a pas comprise! Blessé dans son menu corps, d'adolescent timide, Med Mounir.T. en parlera, sanglots à l'appui, à la maman, dès qu'il traversa le pas de la porte extérieure! Evidemment, la mère du collégien, elle-même prof, se mit dans tous ses états, avant d'échafauder un plan, pour cacher, ou au moins trouve le langage approprié, pour expliquer au papa, l'incident!
La suprême insulte fut répétée, dès qu'il s'installa confortablement, au père, qui était plutôt, impulsif. «Ce n'était pas évident qu'il fut attentif à mes appels au calme, lorsqu'il commençait à bouillonner.», confiera l'épouse, plus tard à la barre, au juge, qui l'a questionnée sur les tenants et aboutissants de cette triste affaire.
La victime au visage brun devenu violacé, par le fait de s'être présentée au tribunal, poursuivant un parent d'élève. Prenant la parole, en premier, elle s'excusa d'emblée «d'avoir dérangé la justice, pour un étrange et fou, comportement, indigne d'un père qui a pris l'énorme risque, de se déplacer jusqu'à l'établissement scolaire, pour m'insulter, et m'affubler des noms d'animaux que je ne mérite guère!» Elle ajoutera, l'air sombre: «Lorsque je lui avais donné le nombre d'enfants, il répliqua ans sourire: «Quelle belle écurie!»
Le juge tentera de sourire, histoire de dégeler l'atmosphère, et encourager par là, la victime à aider le tribunal. Lorsque l'inculpé prendra la parole pour expliquer que les insultes ont été proférées par «riposte» à celles lancées contre son fils, l'honneur est sauf: la victime n'aura donc pas eu à répéter les insultes reçues en pleine face par le parent en colère, et l'inculpé s'est justifié tout simplement!
En effet, prié de se présenter au prétoire, Si H'cine.T. Allait plutôt bien expliquer qu'il était venu se plaindre auprès de la directrice pour humiliation de son enfant, publiquement au sein, de l'établissement qu'elle dirige, de main de maître: «Néanmoins, une fois sur les lieux, j'ai maudit Satan, et préféré m'adresser directement à l'enseignante, pour mieux la sensibiliser sur son rôle, qui est d'enseigner, et non de torturer les collégiens, qui ne sont que de fragiles adolescents, à aborder prudemment, et non pas à la baguette!
--Oui, mais, en s'adressant à la prof', vous l'aviez à votre tour, humiliée publiquement, puisque au fur et à mesure que vous vous amusiez à la «punir» à votre manière, les collègues affluaient en classe. N'est-ce pas, ainsi que ce sont déroulés les faits, inculpé? Vous auriez dû laisser le directrice que vous affubliez de «grande dame au grand coeur», se charger de la victime!» lança le jeune président.
Le verdict a été mis en examen sous quinzaine, après que la procureure jeta la balle dans le camp du juge.

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