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MC Oran

Un administrateur à la tête du club

«L'administrateur est appelé à rendre compte à l'autorité l'ayant mis en place, la justice», a-t-on indiqué.

Un administrateur judiciaire vient d'être placé par le tribunal administratif d'Oran à la tête de la SSPA/ MC Oran. Jouissant des mêmes prérogatives que le conseil d'administration, ce dernier est représenté par l'expert judiciaire, Habib Dahou Ben Ouda Salaheddine. Telle est la nouvelle évolution qui marque la citadelle des Hamraoua, le MC Oran, celui-ci ne manque pas également d'enrichir l'actualité sportive. Tel que fixé par la réglementation, l'administrateur judiciaire aura pour mission principale la gestion des intérêts de la société. «Il lui revient également le droit de prendre toutes décisions en fonction des évènements, en plus d'exercer sa compétence exclusive à l'avenir jusqu'à la fin des tâches qui lui sont confiées», a-t-on expliqué, soulignant que «l'administrateur est appelé à rendre compte à l'autorité l'ayant mis en place, la justice». Il fallait s' attendre à une telle mesure, compte tenu du climat miné qui règne dans la maison des Rouge et Blanc. Une telle mesure judiciaire n'est pas un fait du hasard. Elle a été décidée à la suite des tiraillements opposant, dans plus d'un cas, des membres les plus en vue du conseil d'administration et la belligérance hargneuse dans laquelle ils se sont livrés depuis que le club a pris le statut d'une entreprise professionnelle privée. Par ailleurs, l'ancien président du club, Ahmed Mohamed Belhadj, dit Houari Baba, n'est plus réfractaire aux décisions prises par l'État, notamment en ce qui a trait à la cession de ses parts au profit de l'entreprise devant prendre en main la gestion administrative et financière du club, Hyproc. Il est allé jusqu'à faire état de sa contribution dans les démarches entreprises dans le cadre dudit «processus» avec comme préalable que celui-ci soit en conformité avec la réglementation. Autrement dit, Belhadj enfonce encore plus le président démissionnaire, Youcef Djebbari. En fait, Belhadj s'en est remis à l'arbitrage de la justice en se plaignant contre Djebbari l'accusant d'avoir «touché» au statut de l'entreprise sans son aval ni celui de la composante du conseil d'administration. Pour Ahmed Belhadj, le rôle qu'il a à jouer est de «faire sortir le club du marasme l'ayant frappé des années durant. En faisant de telles confessions, il a fait savoir que «les choses sont rentrées dans l'ordre après avoir rencontré le wali d'Oran, Saïd Sayoud. Cette rencontre a servi de tribune pour les deux hommes pour cerner la situation. Il a ajouté en précisant que «je viens de mettre au clair ma position vis-à-vis de la réglementation», renouvelant sa volonté quant à ratifier le document portant sur la cession de ses parts au profit de l'entreprise Hyproc». En faisant de telles déclarations, Belhadj coupe net l'herbe sous les pieds de ses détracteurs l'ayant accusé d'avoir bloqué le processus du transfert de la gestion du club de l'entreprise privée à la société nationale. Belhadj ne fera pas dans le détail en résumant la démarche de l' entreprise, laquelle devrait se baser sur «le registre du commerce authentique de la société du Mouloudia, dont le chiffre d'affaires est de 45 millions de dinars». Le même ex- responsable du club a indiqué éplucher la situation en collaboration avec «le commissaire aux comptes, le notaire et Djebbari».

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