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LE MALI NE VEUT PAS AFFRONTER L'EN À BLIDA

Quelle sera la réaction de la FAF?

Le SG de la Fédération malienne de football, Yacouba Traoré, n'a pas hésité à qualifier le stade de Blida, de véritable danger, pour rendre la monnaie de la pièce à la FAF, lorsque celle-ci a présenté en 2012 un dossier solide.

A l'approche de l'entrée en lice de l'EN, pour le compte des éliminatoires de la CAN 2015, les Verts qui s'apprêtent à affronter l'Ethiopie, le 6 septembre prochain à Addis-Abeba, avant d'accueillir le Mali, quatre jours plus tard au stade Tchaker de Blida, effectueront dès le 1er du mois prochain, leur premier regroupement à Alger, sous la direction du nouveau sélectionneur des Verts, le Français Christian Gourcuff.
Après avoir arrêté une liste définitive de 27 joueurs, le nouveau patron technique de l'EN s'est empressé de s'enquérir sur l'état de la pelouse du stade Tchaker de Blida.
La cause: après le dernier coup de colère de Mohamed Raouraoua qui aurait appris que la pelouse sur laquelle l'EN a pour habitude d'accueillir ses adversaires, serait en mauvais état, Christian Gourcuff a pris les devants pour que les responsables de l'Opow de Blida fassent en sorte que la pelouse de Tchaker soit prête le jour J.
Après avoir été rassuré sur place par les techniciens en charge de l'entretien et du suivi de ladite pelouse, visiblement affectée par les dernières chaleurs, le nouveau sélectionneur des Verts espère que le stade Tchaker de Blida sera de nouveau au rendez-vous, le 10 septembre prochain.
Logiquement, et jusqu'à preuve du contraire, les Verts effectueront leur première sortie officielle à domicile d'après- Mondial 2014, bel et bien sur leur pelouse fétiche du stade Tchaker de Blida.

Le décès d'Ebossé comme principal argument
Mais les Maliens semblent avoir fait le choix délibéré, et surtout opportun à leurs yeux, d'entamer depuis 48h une guerre d'ordre psychologique avec leurs futurs adversaires algériens. Pour preuve, les Aigles du Mali affronteront les Verts en Algérie pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2015, mais refusent de jouer la manche aller au stade Tchaker de Blida, après avoir estimé que cette dernière enceinte sportive, représentait, un véritable danger pour leur vie. De l'aveu même de l'actuel secrétaire général de la Fédération malienne de football (Femafoot), M. Yacouba Traoré qui n'a pas hésité à qualifier le stade de Blida, de véritable danger, et confirmé de manière officielle la demande de délocalisation de la rencontre Algérie-Mali, prévue le 10 septembre 2014, ailleurs qu'à Tchaker. Cette démarche, au demeurant fort attendue et sans surprise, notamment de la part d'une partie malienne qui a certainement profité du décès tragique du footballeur camerounais, Albert Ebossé, pour rendre la monnaie de la pièce à la FAF, s'est visiblement basée sur un dossier peu convaincant, contrairement à celui que la partie algérienne avait présenté en 2012. A cette époque, si les Algériens ont obtenu gain de cause, en faisant jouer le match aller Mali-Algérie, non pas à Bamako, mais finalement à Ouagadougou, les responsables maliens semblent avoir oublié que leur pays était en proie à une guerre civile au point où même la capitale Bamako était sous la menace directe de ceux qui s'étaient mis en tête de plonger ce pays frère et ami de très longue date, dans le chaos total.
Une situation identique à celle que nos autres amis voisins libyens, ont vécu et continuent à vivre au point d'obliger la CAF à faire jouer l'EN de Libye, ailleurs.

Les conditions au Mali sont bien plus
alarmantes qu'en Algérie
Jusqu'à preuve du contraire, l'Algérie ne baigne pas dans le sang, et n'est pas plongée actuellement dans la guerre civile. Elle est simplement malade de son football national, mais pas au point de devenir aujourd'hui un pays non grata. Il est vrai que la mort tragique d'un footballeur et de surcroît dans un stade, n'est nullement un fait banal dans le monde du football. Mais de là à considérer que le stade Tchaker de Blida constitue aujourd'hui un véritable danger, c'est tout simplement porter un grave préjudice aux actuels responsables algériens, tous secteurs confondus, concernés directement par l'organisation du match Algérie-Mali. Que ce soit à Blida, à Constantine, ou bien à Oran, nos amis maliens n'ont absolument rien à craindre pour leur vie.
Pour preuve, l'Algérie ambitionne, depuis peu, d'accueillir la CAN 2017 à partir des éléments de base forts crédibles, et surtout mûrement réfléchis. Il est donc très clair que la riposte algérienne à la dernière démarche malienne ne pourra qu'être la réplique fidèle des principes de bonnes relations que l'Algérie du foot a toujours fait de son mieux pour préserver avec tous les pays du continent noir.

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