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AG ORDINAIRE DE LA LFP AUJOURD'HUI AU CTN

Medouar dans l'oeil du cyclone

Le président de l'instance fédérale, Abdelkrim Medouar, qui avait annoncé qu'il était «partant» de la présidence de cette instance, affiliée à la FAF, est apparemment bien hésitant.

L'Assemblée générale ordinaire de la Ligue de football professionnel (LFP) est prévue aujourd'hui au Centre technique national de Sidi Moussa, à partir de 14h. Cette AG, des plus «ordinaires», organisée avant celle de la FAF, prévue jeudi, donnerait une idée justement de ce que serait celle de l'instance dirigeante du football national, en régression constante. à l'ordre du jour de l'AG d'aujourd'hui, il y a bien évidemment la présentation du bilan moral et le rapport de gestion de 2018 ainsi que le budget prévisionnel de 2019.

Medouar va-t-il présenter sa démission?
Le président Medouar, qui a annoncé qu'il est «partant» de la présidence de cette instance affiliée à la FAF, est apparemment bien hésitant. Car l'on voit mal comment il quitterait le navire qu'il a dirigé depuis son élection, le 21 juin 2018 et les résultats qu'on voit actuellement. Si tel était le cas, ce serait une véritable fuite de responsabilité. D'aucuns croyaient qu'avec toute l'expérience qu'a l'ex-président de l'ASO Chlef, l'on éviterait tous les problèmes qui ont terni l'image du football national. Mais force est de reconnaître que le bilan moral de l'équipe de Medouar est négatif. Les preuves, il y en a eu tellement qu'on se contenterait juste d'en rappeler quelques-unes, à commencer par les soupçons de corruption annoncés par des présidents de clubs. On y ajoutera la violence qui, des gradins, s'est répercutée sur les techniciens et les dirigeants eux-mêmes. Avec leurs déclarations verbales nuisibles au plan «sportif» et particulièrement du football, ont fait qu'à côté, les réactions des supporters sont minimes. Et là, il y a lieu de noter justement que ces agressions caractérisées, bien que signalées par les arbitres et les délégués de matchs, n'ont pas donné lieu à des décisions «courageuses» de la part de la LFP, gestionnaire des Ligues 1 et 2 professionnelles.

De chauds débats attendus
De plus, les décisions controversées et très critiquées de la commission de discipline sont là pour témoigner du deux poids, deux mesures appliqués dans les affaires de notre football. Les problèmes posés par les présidents des clubs, à l'instar de la JSK, de l'AB Merouana et de la JS Saoura sont de véritables «bombes» qui ont fait et feront toujours couler beaucoup d'encre. Quant à la programmation des matchs, c'est la catastrophe totale.

Des scandales à la pelle
Des autres exemples, l'on citera la saisine du bureau exécutif de la LFP de la commission de discipline pour inviter le président du CSC à se présenter devant cette structure, pour s'expliquer sur ce qu'il a déclaré. De plus, il y a les déclarations de Abdelbasset Zaïm, président de l'USM Annaba, faites après le match qui a opposé son équipe à celle du WA Tlemcen et comptant pour la 26ème journée du championnat, et au cours d'une émission TV.
Ces déclarations ont porté notamment sur des accusations graves de corruption ou de tentative de corruption. Ceci, sans parler de l'«ingérence» du président de la FAF qui a fait rappeler les propres réactions de zaïm contre l'ex-président de la LFP, Mahfoud Kerbadj.
D'aucuns attendaient la démission de Medouar. Et si tel était été le cas, Medouar aurait au moins le mérite d'avoir pris une décision courageuse, ce qui n'est pas le cas. Aujourd'hui donc Medouar sera confronté à un premier véritable test devant les présidents des clubs des Ligues 1 et 2.

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