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ELECTIONS DU COA

Le retrait diplomatique de Lebib

Le retrait de Lebib aura été grandement profitable à Berraf, puisque l'ancien ministre et ex-président du COA n'a pas manqué de déplorer en des termes très forts ce qu'il avait déjà «pressenti», à la veille de la tenue de cette AG élective.

Si la dernière assemblée élective du Comité olympique algérien, au terme de laquelle le président sortant du COA, en la personne de Mustapha Berraf, a finalement plébiscité une nouvelle fois l'ancien président de la Fédération algérienne de basket-ball jusqu'en 2020, il n'en demeure pas moins que le geste dont a été auteur le docteur Sid Ali Lebib, quelques minutes avant de se retirer de la course, a certainement été déterminant au cours d'un scrutin, précédé par plusieurs fortes contestations, émanant essentiellement de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports. Le troisième candidat, Sidi Ali Lebib, s'est retiré juste avant le vote en dénonçant les «interférences de l'administration centrale des sports». Le retrait de Lebib, aura été grandement profitable à Berraf, puisque l'ancien ministre et ex-président du COA n'a pas manqué de déplorer en des termes très forts ce qu'il avait déjà sérieusement «pressenti», à la veille de la tenue de cette dernière AG élective, et au terme de laquelle le fossé s'est davantage creusé entre El Hadi Oud Ali, l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, et Mustapha Berraf.
Lebib aura donc finalement fait le choix de se retirer, à travers un geste qualifié en personne par Mustapha Larfaoui, de digne de la part d'une authentique personnalité du sport algérien. Ancien président de la Fédération internationale de natation et figure emblématique au sein du mouvement sportif algérien, Mustapha Larfaoui n'a pas tari d'éloges sur le geste de Lebib au profit de Berraf car il est désormais acquis, que l'ancien patron du judo algérien ne tenait nullement à diviser à son tour un comité olympique, aujourd'hui dans le collimateur du ministre El Hadi Ould Ali, via les services de l'administration centrale du MJS. Sid Ali Lebib aura donc respecté son devoir d'obligation de réserve, à laquelle tout ministre de la République est soumis, notamment afin d'éviter d'ajouter un plus «au marasme» en cours. Il est surtout très clair, qu'en fin stratège, Sid Ali Lebib a certainement fait le bon choix de «se désister» finalement, au profit de l'un de ses anciens plus proches collaborateurs. Il est vrai que Berraf, est avant tout un authentique pur produit du sport algérien, et le dernier geste très élégant de son aîné Lebib, traduit tout le chemin parcouru à ce jour par ces deux «poids lourds» du mouvement sportif national. Il est enfin très clair, que l'actuel ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, est désormais plus que jamais au coeur d'un problème dont ses services actuels auront beaucoup de mal à «remettre» dans le cadre des véritables «prérogatives» relevant du MJS. El Hadi Ould Ali, et notamment ses plus proches «conseillers» actuels, ont certainement très mal «analysé» plusieurs éléments de taille, d'avant-élections du Comité olympique algérien (COA). Une ONG qui n'a rien de comparable avec la FAF, ni avec aucune autre fédération sportive. Le MJS et le COA sont désormais en conflit ouvert, et les prochains jours ne laisseront guère place au moindre répit aux actuels «belligérants» que tout «divise» aujourd'hui.

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