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En raison d’un problème de langue

Le discours de Petkovic en péril

Ce traducteur choisi par la FAF dimanche en conférence de presse, n’a, il faut le dire, pas réussi à faire passer le message comme souhaité.

La conférence de presse tenue, avant-hier, à la salle des conférences du stade Nelson Mandela de Baraki, par l'entraîneur national Vladimir Petkovic, a été marquée par une histoire de traducteur, ce qui a mis dans la gêne les confrères présents, incapables de comprendre le vrai sens des propos tenus en langue italienne par le coach des Verts. Ce traducteur choisi par la FAF, n'a, il faut le dire pas réussi à faire passer le message comme souhaité. En effet, manquant visiblement de vocabulaire footballistique, il a fait preuve d'une absence de pertinence flagrante à traduire les réponses du coach Petkovic. Une défaillance, qui nous fait rappeler, l'importance de la langue dans le choix du futur sélectionneur national afin qu'il puisse communiquer directement avec ses joueurs et leur expliquer clairement ses idées et sa philosophie du jeu qu'il compte matérialiser sur le terrain.
Un manque de pertinence qui fait peur
Ainsi, comme nous l'avons constaté, le sélectionneur national Vladimir Petkovic, répondait avec beaucoup d'aisance, notamment aux questions liées au volet technique mais malheureusement, les journalistes présents éprouvaient de grandes difficultés à pouvoir bien capter ses réponses pour formuler des phrases cohérentes à présenter aux lecteurs tant ses propos étaient mal interprétés. Un autre détail qui fait craindre le pire, car si cela peut passer quand il s'agit de s'adresser aux journalistes, on se demande comment la FAF va-t-elle agir pour régler ce problème de langue, lors des causeries de l'entraîneur national à l'entraînement ou le jour du match. Il va sans dire que cela risque d'être un handicap, difficile à surmonter, notamment lorsque le coach des Verts aura besoin de faire passer dans son discours un message à son groupe.
Le cas Rajevac toujours en tête
En football, le choix des mots dans un discours du coach est souvent décisif pour gagner une rencontre. En d'autres termes, un entraîneur est toujours appelé à trouver les mots justes pour motiver et mobiliser ses troupes à surmonter une mauvaise passe ou changer une situation délicate dans un match d'où l'importance de bien communiquer. Dans ce contexte, on peut s'interroger sur les difficultés que Petkovic rencontrera pour pouvoir communiquer avec ses joueurs.
Ce problème de langue suscite une question très importante qui mérite d'être posée: va-t-on connaître le même problème rencontré avec Lucas Alcaraz (Espagnol) et Milovan Rajevac (Serbe) qui ne maîtrisaient pas la langue française, couramment utilisée et parlée par les joueurs algériens?
Pour rappel, ces deux entraîneurs ont été limogés quelques semaines après leur arrivée à la tête de la barre technique de la sélection en raison des difficultés rencontrées à pouvoir communiquer avec les joueurs de l'Équipe nationale.
C'est en tout cas, un risque (peut-être bien mesuré) pris par la Fédération algérienne de football en engageant un entraîneur qui semble bien motivé et confiant à mener à bien sa mission à la tête de la barre technique des Verts, mais qui aura certainement des difficultés à faire passer son message si la FAF ne daigne pas engager un traducteur bien meilleur que cet interprète présenté, ce dimanche, à la conférence de presse.

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