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SANCTIONNÉ PAR UN MATCH À HUIS CLOS PAR LA CAF

Le CSC contre-attaque

Après la qualification du CS Constantine aux demi-finales de la coupe d'Algérie de football au détriment du MC Oran, jeudi dernier, les regards des Sanafir sont braqués sur le match-aller des quarts de finale de la Ligue des champions d'Afrique, prévu le 6 avril prochain au stade Chahid-Hamlaoui, contre l'ES Tunis.

A ce propos, le manager général du CSC, Tarek Arama, fait des pieds et des mains pour lever cette sanction de la CAF. Pour rappel, des échauffourées entre supporters avaient émaillé la rencontre CSC - Club Africain (0-1) lors de la dernière journée de la phase des poules, les Clubistes n'ayant fait que répondre aux provocations des Tunisiens, lesquels avaient ouvert les hostilités en balançant divers projectiles sur les Sanafir. Mais le commissaire au match, le Marocain Rachik Akib, a écrit dans son rapport que «les supporters du CSC ont, durant 90 minutes du match, lancé des fumigènes sur les supporters tunisiens, dont on compte 50 blessés graves», pour justifier la sanction du huis clos. Arama contredit en précisant: «J'ai des photos montrant les supporters du CA avec des fumigènes et nos supporters n'ont fait que répondre aux provocations des Tunisiens venus. De plus, j'ai une liste des Tunisiens blessés avec noms et prénoms, établie par l'hôpital de Constantine qui prouve qu'il n'y avait que 18 blessés et dont aucun d'eux n'a dépassé une demi-heure de soin. Ce qui prouve la légèreté des blessures.»

La CAF saisie
Le CSC a envoyé, par le truchement de la Fédération algérienne de football (FAF), un dossier «solide» à la commission de recours de la CAF, avec preuves à l'appui démentant catégoriquement les allégations du commissaire au match, Rachid Akib. Arama dénonce une injustice» de la part du Marocain, en affirmant qu'il l'a rencontré en Egypte pour lui demander pourquoi avoir sanctionné son équipe. «Mais plus grave est le fait de voir le même commissaire au match désigné pour nos deux rencontres face au même adversaire», dira encore le responsable constantinois. De plus, ce qui est une réaction de flagrant délit de nuisance envers le CSC, Arama se demande «pourquoi la CAF a attendu 25 jours après ce match, soit après le tirage au sort pour annoncer cette sanction». La réponse est très simple, le «lobby» qui dirige le président de la CAF, Ahmad Ahmad, constitué du trio des Marocains, Tunisiens et Egyptiens est en train d'effectuer un règlement de compte aux clubs algériens. D'ailleurs, faut-il rappeler qu'El Ismaily a été bel et bien suspendu par la CAF avant d'être réhabilité grâce à ce trio de comploteurs. Mais cela n'a pas été le cas pour l'Entente de Sétif qui a été suspendue sans avoir le privilège de voir sa sanction revue.
Arama a ajouté, à propos de l'organisme présidé par Ahmad Ahmad: «Je le dis en toute franchise. Il se passe des choses pas très nettes au niveau de la CAF et certains de ses membres, notamment les Tunisiens, les Egyptiens et les Marocains, sont passés maîtres dans le jeu de coulisses.»

Arama accuse
D'autre part, Arama a tenu à noter qu'avant le match, le SG de la FAF l'a appelé pour lui faire part de la proposition de la Fédération tunisienne et du club de l'ES Tunis, après le tirage au sort de faire disputer les matchs à huis clos. Chose que Arama refuse catégoriquement. Ce qui, a bien sûr irrité les Tunisiens, dont deux membres siègent dans la Commission de désignation des arbitres et celle de discipline. Et il a bien raison Arama d'ajouter que «s'ils veulent que l'EST se qualifie coûte que coûte en demi-finale, ils n'ont qu'à nous le dire et on leur cédera la qualification».
Le manager général des gars de l'antique Cirta persiste et signe: «Nous avons introduit un recours et j'espère que la CAF nous rétablira dans nos droits. Sinon, prévient-il, je vous jure que j'irai jusqu'au bout dans cette affaire pour avoir gain de cause. Je saisirai la FIFA pour mettre fin à cette hogra. D'ailleurs, j'ai engagé un grand avocat français pour nous défendre auprès de la FIFA», poursuit Arama, non sans oublier de faire remarquer que «l'Algérie n'a pas d'hommes au sein de la CAF, capables de la défendre».
A ce propos, il est utile de rappeler que lorsque l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua était membre du comité exécutif de la CAF, personne n'osait nuire aux Algériens. Et justement, aux dernières nouvelles, les responsables du CSC ont sollicité lintervention de Raouraoua pour cette sanction du huis clos.

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