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CRISE FINANCIÈRE AU MOULOUDIA

«Le bureau doit sauter»

Certaines sources autorisées affirment que Rachid Marif aurait, encore une fois, demandé à Abdelkader Drif de revenir aux commandes du club. Et encore une fois, Abdelkader Drif aurait refusé

Il n´est un secret pour personne que le Mouloudia d´Alger a de grosses difficultés financières. Les joueurs n´ont même pas perçu la première tranche de leurs primes de signature, cela sans compter que certains d´entre eux attendent toujours le versement de leurs arriérés au titre de la saison passée.
Il y a eu, bien sûr, ces deux milliards cinq cents millions de centimes alloués par Sonatrach en début de saison, mais ce virement ne semble pas avoir servi à grand-chose quand on sait que le recrutement du seul Norrédine Saadi a coûté au club près de quatre cent millions de centimes.
Considérant la non-tenue d´une assemblée générale élective en dépit de l´orientation à peine voilée formulée à l´inter-saison par le ministre de l´Energie, M.Chakib Khelil, suite à une gestion -2001/2002- jugée catastrophique sur tous les plans et dans tous les domaines, - on a parlé de 9 à 12 milliards de centimes partis en fumée - il est inutile pour ceux qui dirigent actuellement la section football du MCA d´attendre, selon toute logique, un quelconque geste de secours de la part de l´entreprise marraine.
Aujourd´hui, encore plus quand on prend en compte l´état de sans domicile dans lequel se trouve le Mouloudia et qui risque d´avoir de lourdes conséquences sur le rendement de l´équipe, il apparaît clairement que l´association El Mouloudia a signé le contrat de désengagement de Sonatrach sans avoir pris de précautions, ni mesuré la portée de son acte qualifié, en son heure, par bon nombre d´observateurs d´«aventurisme aveugle».
Ainsi, comme on peut aisement l´imaginer, à plusieurs longueurs encore de la fin du championnat, la situation du Mouloudia est alarmante.
Afin de sauver ce qu´il y a à sauver en attendant des jours meilleurs, Rachid Maarif, le véritable homme orchestre du club, se serait rapproché d´une importante entreprise pour solliciter un renflouement des caisses vides.
Toutefois, le sponsor quel qu´il soit reste intéressé d´abord par la qualité du support publicitaire et, de facto, suit de près les évolutions du monde sportif et est au courant des moindres faits touchant à la gestion multiple des clubs. Les choses étant ce qu´elles sont au sein du Mouloudia d´Alger, les responsables de ladite entreprise auraient, donc, posé comme condition sine qua non à leur intervention financière le départ du bureau actuel dirigé par le docteur Messaoudi et son remplacement par une équipe de managers, non seulement capables et compétents, mais aussi, bénéficiant d´une large sympathie auprès du public mouloudéen.
C´est dans cette optique, du reste, qu´il faudrait placer la rencontre, qui a fait sensation il y a quelques semaines, de Rachid Marif avec Ali Bencheikh et Omar Bétrouni à l´hôtel St Georges. Rencontre qui aurait pu déboucher sur quelque chose de positif si Ali Bencheikh ne s´était précipité à aller faire des déclarations tapageuses à la presse, ce qui devait contraindre Rachid Marif, par la suite, à faire marche arrière.
Quoi qu´il en soit, et en dépit d´un emploi du temps chargé auprès du Président de la République, Rachid Marif, qui porte la responsabilité du désengagement de Sonatrach, est dans l´obligation urgente de trouver -quelqu´un- s´il veut éviter au MCA une autre catastrophe après celle de la rélégation l´année dernière. Certaines sources autorisées affirment qu´il aurait, encore une fois, demandé à Abdelkader Drif de revenir aux commandes du club. Et encore une fois, Abdelkader Drif aurait refusé...
Malgré les sollicitations pressantes des supporters organisés autour des figures de proue, tels Hakim Boukadoum, Ali Mebrek, Omar Si Chaib, Zoubir Bachi, Châbane Louanès, etc. Drif ne veut rien entendre. La raison est que l´artisan de l´épopée de 1975 campe sur ses premières positions, à savoir l´application des clauses du contrat signé entre l´association -El Mouloudia- et Sonatrach en novembre 2000 et le rejet dans le fond et la forme du contrat signé entre les deux parties en juin 2001.
Dans l´affaire, le Mouloudia risque de laisser des plumes, à moins que le bureau du docteur Messaoudine fasse, pour une fois, preuve d´intelligence et facilite le travail de Rachid Marif en déposant sa démission, d´une part, et en convoquant une assemblée générale élective, d´autre part.
En attendant, il y a préril en la demeure.

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