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PRIVÉE DE SPONSORS ET D'APPORT FINANCIER

L'ASM Oran au bord de l'asphyxie

La direction de l'ASMO vient d'éviter de justesse une grève des joueurs à laquelle ces derniers ont failli recourir pour réclamer le paiement des arriérés de leurs salaires et primes de matchs.

L'ASM Oran est l'une des très rares formations des deux Ligues professionnelles à ne disposer du moindre sponsor à même de lui permettre, un tant soit peu, de régler ses problèmes financiers qui vont en s'accumulant cette saison. Cette situation plonge le club de Ligue 2 algérienne dans la crise, et cela commence à se répercuter négativement sur le parcours de l'équipe en championnat où elle n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise au coup de sifflet final de la compétition. Pis encore, la direction de l'ASMO vient d'éviter de justesse une grève des joueurs à laquelle ces derniers ont failli recourir pour réclamer le paiement des arriérée de leurs salaires et primes de matchs. Il a d'ailleurs fallu l'intervention du président de la section football, Larbi Oumamar, pour tempérer les ardeurs de ses protégés, mais sans pour autant s'engager à leur régulariser leur situation financière dans un délai précis. Et même si le responsable oranais a réussi à convaincre les joueurs à poursuivre le travail d'autant que l'équipe est concernée par le dernier tour régional de la coupe d'Algérie en affrontant les voisins de l'OM Arzew, il n'en demeure pas moins que le spectre de la grève y plane toujours. Oumamar est conscient d'ailleurs de la passe difficile que traverse son club, qui n'arrive pas à honorer ses engagements envers ses joueurs, même si la masse salariale n'est pas aussi significative par rapport aux autres formations des deux premiers paliers. Le club fonctionne seulement grâce à l'apport des autorités locales et certains dirigeants, un apport qui ne peut évidemment couvrir les besoins de l'équipe. Toutes nos tentatives pour signer des contrats de sponsoring sont vouées à l'échec. Apparemment, l'ASMO n'attire plus les opérateurs économiques, déplore Oumamar dans sa déclaration. Dans la foulée, tous les espoirs sont placés sur le retour aux affaires du club de Mohamed Saadoune, l'ex-président de section et dont l'apport financier personnel a toujours été déterminant. Actionnaire majoritaire au sein de la société sportive par actions du club de Medina Jdida, ce dirigeant, qui avait quitté le navire oranais en fin de saison passée, avait promis récemment de faire son come-back dans les prochains jours.

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