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DES PROVOCATIONS LORS DE LA CÉRÉMONIE DU TIRAGE AU SORT DE LA CAN

L'Algérie dérange toujours la CAF

Décidément, l'Algérie dérange vraiment du côté de la CAF, surtout depuis que cette dernière est gérée par le Malgache, Ahmad Ahmad.

Celui-là même qui est carrément dirigé par les Marocains. D'aucuns savent que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Faouzi Lekjaâ, suit la «politique» du Palais royal pour tout ce qui concerne l'Algérie. D'aucuns savent que c'est le Palais royal qui a fourni l'argent nécessaire au candidat, Ahmad Ahmad, pour détrôner Issa Hayatou, ancien président de la CAF. Et pour service rendu, le président de la CAF, résidant au Maroc, rend la pareille aux Marocains. Ainsi, Lekjaâ a été nommé le 8 mai 2017, à Manama au Bahreïn, à la tête de deux commissions de la CAF, en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino. Il est désormais président de la commission des finances et de la commission des compétitions inter-clubs. Après avoir remporté le siège de la zone Nord Afrique au sein du comité exécutif de la CAF le 16 mars 2017, l'actuel président de la FRMF semble renforcer sa place au sein de l'instance africaine. Plus grave encore, il a aidé ses compatriotes à rentrer au sein des commissions de la CAF, sans oublier la dernière nomination du nouveau SG de la CAF, qui n'est tout autre que son compatriote Mouad Hajji, en marge du tirage au sort de la CAN 2019. Le Marocain remplace l'Egyptien Amr Fahmy, nommé en novembre 2017 à la place d'un autre Marocain, Hicham El Amrani. Le Comité exécutif de la CAF n'a pas précisé les raisons de ce changement. Or, avant d'être nommé à ce poste, Hajji a été coordonnateur des commissions, c'est-à-dire qu'il avait des prérogatives supérieures à celles du SG de la CAF lui-même. C'est dire, que chez Ahmad Ahmad et ses «maîtres marocains» n'ont vraiment pas trouvé d'autres compétences dans tout le continent pour ne renforcer les postes de la CAF que par les hommes du «roi». Et au passage, il y a bien longtemps que Lekjaâ visait, ni plus ni moins, la présidence de la CAF. Pour montrer que Ahmad Ahmad est bien guidé par ces Marocains, l'homme laisse passer des actes très condamnables, par rapport à l'Algérie. Ceci, en oubliant vite que c'est grâce à l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qu'il a pu intégrer le comité exécutif de la CAF, en tant que représentant de la zone Sud, aux dépens du Sud-Africain Danny Jordan. Lors de la préparation et au cours de la cérémonie du tirage au sort de la CAN-2019, le Malgache a été auteurs d'actes contre l'Algérie, en complicité avec des Marocains et des Egyptiens. Jugez-en: la CAF a organisé, la veille du tirage au sort, un atelier pour les entraîneurs des équipes qualifiées à la CAN. Ainsi, les coordinateurs généraux retenus pour la prochaine CAN ont participé, mardi 9 avril, au Caire à un atelier de formation sous la direction de la division des compétitions de la CAF. Renseignement pris, le manager général de l'EN, Hakim Medane assure que «le coach national, Djamel Belmadi n'a pas du tout reçu d'invitation pour cet atelier!» Par la suite, et au début de la cérémonie du tirage au sort, l'animatrice a lancé un documentaire décrivant une rétrospective des différentes CAN, depuis la première édition de 1957 au Soudan. Mais, dans ce documentaire, le comité d'organisation présidé par l'Egyptien Hani Abou Rida n'a pas montré des séquences de la CAN-1990, organisée et remportée par l'Algérie. Dans cette édition, faut-il le rappeler, les responsables égyptiens avaient envoyé leur sélection espoir pour y prendre part. Cette décision avait été prise en raison des évènements qui ont eu lieu au stade du Caire lors du match Egypte - Algérie, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 1990 et la fameuse affaire Belloumi. Ceci, sans oublier cette attitude condamnable, de l'international égyptien Ahmed Hassen, présent lors du tirage des boules. En tirant les boules du pot 2, l'ancien capitaine des Pharaons a d'abord prononcé haut et fort les deux premières boules qu'il a tirées en félicitant même ses collègues à côté, dont l'ancien capitaine ivoirien Yaya Touré. Mais lorsqu'il a tiré la boule de l'Algérie, au lieu de lire le nom du pays, il fait d'abord une grimace avant de décider de ne pas prononcer le nom de l'Algérie, laissant le soin à l'animateur de le faire. Enfin et à propos de ces anciens internationaux qui ont été choisis par les responsables de la CAF et du COCAN, dont les organisateurs égyptiens, pour tirer les boules du tirage au sort, on aperçoit l'ex-international marocain, Mustapha Hadji. Or, celui-ci est actuellement l'adjoint du sélectionneur de l'Equipe nationale du Maroc. Ce qui veut dire qu'il n'avait vraiment rien à faire à cette place lors du tirage au sort. Et là, on remarque bien que ces actes prémédités, sont de véritables provocations vis-à-vis de l'Algérie. Ce qui veut dire qu'il faudrait s'attendre à bien d'autres provocations lors de cette phase finale de la CAN en Egypte. Pendant ce temps, la FAF et son président Kheireddine Zetchi... on laisse, volontiers, à tout un chacun de terminer la phrase comme bon lui semble.

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