L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

PRÊTS DE JOUEURS

La FAF cédera-t-elle?

Il nous paraît bien improbable que la FAF revienne sur sa décision.

A l´approche de la fin de la phase aller des championnats de la division 1 et de la division 2, certains dirigeants de clubs trouvent que c´est le moment de spéculer sur un éventuel changement des dispositions réglementaires de ces deux compétitions. Entendez par là que ce qu´ils cherchent, c´est le moyen de recruter des joueurs pour étoffer leurs effectifs et aborder, dans de meilleures conditions, une phase retour qui sera décisive pour les titres, le maintien ou l´accession.
C´est pourquoi l´histoire des prêts de joueurs est remise sur le tapis alors qu´on pensait qu´elle était finie et oubliée. Rappelons que c´est le bureau fédéral de la FAF, durant la dernière période estivale qui a pris la décision de supprimer cette possibilité offerte aux clubs de recruter, à tout moment, des joueurs qui n´avaient plus leur place dans leurs clubs employeurs. Une décision qui allait à l´encontre de la réglementation du football algérien mais que la FAF avait décidé d´appliquer en prenant en référence une circulaire du MJS l´autorisant à mettre de côté les textes réglementaires lorsque ceux-ci sont jugés comme gênants. Mis devant le fait accompli, des présidents de club ont tenté de réagir, mais en vain.
La fédération est restée de marbre face à toutes leurs doléances. Elle a, toutefois, dérogé par deux fois à son inflexibilité. Tout d´abord en prorogeant le délai de signature pour tous les joueurs espoirs désireux de changer de club.
Ensuite, en permettant, sur recommandation de la FIFA, à des joueurs, pris de court par le délai de signature et qui s´étaient retrouvés avec un statut de chômeur, de pouvoir opter, à titre exceptionnel, pour le club de leur choix. Dans un certain sens, on comprend la décision de la FAF de supprimer les prêts de joueurs. Avec l´anarchie qui règne dans le système en matière de contrôle, des présidents de club en ont, certainement, profité pour augmenter leur compte en banque personnel. Il est connu que les langues se délient une fois que le mal est fait et on a pu, ainsi, apprendre que des présidents de club ont délivré des autorisations de prêts contre des sommes d´argent payées en liquide. Etait-il interdit de demander un chèque barré qu´on pouvait, par la suite, verser dans le compte du club? Mais là, on entre dans le très vaste domaine des bilans qu´aucun de nos clubs ne veut présenter d´une manière rigoureuse.
En tout cas, il nous paraît bien improbable que la FAF revienne sur sa décision et les clubs vont devoir terminer la saison avec leurs effectifs actuels d´autant que les instances du football estiment que ces clubs vivent au-dessus de leurs moyens avec des effectifs hors normes.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours