L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’ÉCHEC DU AHLY DÉPASSE L’ASPECT SPORTIF

La défaite du clan Moubarak

La JS Kabylie s’est fait un devoir d’honorer le football national, conformément à la tradition de rivalité sportive entre les deux pays

Les Canaris du Djurdjura se sont qualifiés aux demi-finales de la Champion´s League africaine pour la première fois dans sa nouvelle version. Cette qualification est d´autant méritée qu´elle a été arrachée en terre égyptienne. La fierté nationale est rehaussée. La JSK s´est imposée impérialement sur le terrain sportif, mais aussi celui diplomatique. Les enjeux ont dépassé les sphères sportives et économiques pour s´inscrire dans le sociétal et le politique. La passion de ce derby est allée même au-delà des frontières d´un terrain de football. La JS Kabylie s´est fait un devoir d´honorer le football national, conformément à la tradition de rivalité sportive entre les deux pays, et de laver l´affront subi en terre angolaise lors de la Coupe d´Afrique des nations. Cette qualification arrachée en terre égyptienne constitue pour les partenaires de Tadjer la meilleure réponse aux supputations de Wael Gomoa and Co.
En s´imposant avant-hier au Cairo Stadium, la JS Kabylie a rehaussé le prestige de l´Algérie au plan politique. Les observateurs seront unanimes à dire que le côté politique a pris le dessus en raison de la rivalité entre les deux pays d´autant que les Canaris ont réussi là où les Fennecs ont échoué. En affrontant Al Ahly composé de 9 internationaux égyptiens, la JSK a tout simplement tenu en échec le septuple Champions d´Afrique des nations. Une chose est certaine, cette victoire acquise sur le terrain aura des répercussions politiques incontestables. Ce nul imposé par la JSK, et qui risque de coûter l´élimination du Ahly, risque de prendre s une importance à connotation politique du fait de l´intérêt que lui accordent les hautes autorités égyptiennes dans le double sens sportif et politique.
En effet, la rencontre revêtait une importance capitale pour le clan Moubarak en perspective de la présidentielle 2011. Une victoire du Ahly aux dépens du représentant algérien serait pour Gamal Moubarak un trophée à verser, non seulement à son bilan, mais aussi un tremplin pour entrer dans la course à la présidentielle sous les meilleures auspices après avoir raté le trophée à Oum Dorman. Mais la JSK a fait capoter les plans de Gamal Moubarak et son frère aîné Alla, tous deux considérés comme les facteurs d´instabilité en Egypte.
Connus pour leur soutien farouche aux équipes sportives de son pays, notamment l´équipe nationale de football, Alla et Gamal Moubarak ont été les acteurs majeurs à l´origine des tensions politiques entre l´Algérie et l´Egypte.
Pour preuve, les fils de Hosni Moubarak ont assisté à la majorité des entraînements du Ahly du Caire. Alla Mourabak a même exigé des Ahlaouis de «battre la JS Kabylie». Tandis que le sélectionneur égyptien, Hassen Shehata, n´a pas hésité à prodiguer ses conseils aux joueurs afin de s´imposer devant les canaris du djurdjura. «Jouez votre football, gardez votre sang-froid, vous avez toutes les qualités pour battre cette équipe», avait affirmé Hassen Shehata. En vain.
Hier, au Caire, c´était la déception. Mais la déception ne fait que commencer pour une nation en déperdition dont il ne reste plus que les ruines des Pharaons.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours