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LOURDES SANCTIONS CONTRE LE NC MAGRA

Deux poids, deux mesures?

Après les incidents ayant émaillé la rencontre NC Magra MC Saïda (1-1), dans le cadre de la 27e journée du championnat de Ligue 2, les sanctions viennent de tomber. Leader, jusque-là, le NCM voit tous ses plans chamboulés et l'accession au palier supérieur menacée.

Selon la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), l'équipe du NC Magra perd sans attribuer de points au club adverse, le MC Saïda. En outre, il y a eu une défalcation de trois points à l'équipe de Magra, quatre matchs à huis clos, dont les deux premiers se joueront à l'extérieur, ainsi qu'une amende de 400.000 DA. La CD indique que cette sanction a été prise conformément à l'article 70/4 du code disciplinaire de la FAF, relatif au cas de l'envahissement de terrain après la fin de la rencontre, entraînant des blessures graves aux officiels du match. Avant cette sanction, le NCM partageait la première place avec le WA Tlemcen et l'ASO Chlef avec un total de 48 points chacun. Mais, après cette sanction, l'équipe drivée par Aziz Abbès a perdu le match face au MCS (qui s'est terminé 1-1) et se voit surtout défalquer trois points pour ne comptabiliser, désormais, que 44 points.

Les calculs de l'accession
L'équipe du NCM quitte le podium pour se retrouver donc à la 5e place en compagnie du RC Relizane. Pour des observateurs, des spécialistes et bien évidemment les fans et responsables de ce club sympathique de Magra, promu en Ligue 2 et qui aspire à rejoindre l'élite cette saison, la sanction est «sévère», en dépit du fait que ce qui s'est passé lors de ce match NCM-MCS est bien condamnable. L'on rapporte que des faits encore plus graves s'étaient passés dans d'autres rencontres, mais les sanctions étaient de loin, légères.
Appliquer la réglementation est une obligation, certes, mais il faudrait l'appliquer avec tout le monde. A titre d'exemple, le match de la 11e journée du championnat de Ligue 1 entre le CABBA et le MCA, où des supporters bordjis s'étaient infiltrés sur le terrain et avaient blessé des membres de la délégation algéroise.

Silence radio
L'équipe des Criquets Jaunes avait été sanctionnée de quatre matchs à huis clos, dont deux à l'extérieur, ainsi qu'une amende. Le gardien de but, Faouzi Chaouchi, avait, quant à lui, écopé de trois matchs.
Réagissant à cette «injustice et très sévère sanction», le président du club, Bennacer Azzedine, n'a pas mâché ses mots et a tiré à boulets rouges sur le président de la LFP et ancien président de l'ASO, Abdelkrim Medouar. Il l'accuse de «vouloir faire accéder l'ASO par tous les moyens». «Medouar a eu peur avec le retour en force de l'US Biskra et craint qu'elle n'accède au détriment de son équipe et c'est pour cette raison qu'il a sacrifié notre équipe. Nous travaillons en silence depuis le début de la saison et nous avons atteint nos objectifs, mais la Ligue veut briser tout ce que nous avons fait», explique le président du Najm Magra qui ajoute, sans hésiter que «nous allons, bien sûr, faire un recours et si, nécessaire, on irait jusqu'à la FIFA», a-t-il dit.

Bennacer accuse
Là, il est important de rappeler, en fait, que de par ses décisions la commission de discipline est souvent contestée depuis le début de la saison. Ces contestations sont souvent argumentées par des accusations du deux poids, deux mesures de ladite commission dans des affaire presque de même type. De plus, il est très important de remarquer au passage, que lorsqu'on veut consulter le code disciplinaire de la LFP sur son site pour vérifier et confirmer les sanctions, celui-ci n'y figure pas. C'est à se demander si à la LFP, on ne veut pas rendre public un tel document important, qui permet à tout un chacun de comprendre les différentes décisions de la commission de discipline. D'ailleurs, L'Expression a même tenté de contacter le président de cette commission, Maître Kamel Mesbah, pour avoir ce code, mais il ne répond pas. Et il faut aussi faire remarquer que lorsqu'on sollicite le même responsable pour une interview pour expliquer certains points, il explique qu'il ne peut le faire argumentant qu'il a une obligation de réserve et déclare qu'il faut voir avec Medouar, le seul habilité à parler. Quant à ce dernier, il s'entretient avec les médias de son choix.

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