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L'AG ÉLECTIVE DE LA FAF REPORTÉE AU 27 AVRIL, PUIS CONFIRMÉE AU 20 MARS

Cafouillage à la FAF

Ce feuilleton à rebondissement de la FAF cache un profond malaise.

Double coup de théâtre du côté de Dély Ibrahim! L'assemblée générale
élective (AGE) de la Fédération algérienne de football (FAF), prévue initialement pour le 20 mars, a été reportée au 27 avril 2017, a annoncé hier la commission électorale sur le site officiel de la FAF. «Après examen des statuts de la FAF approuvés par la FIFA et soucieuse du bon déroulement de l'assemblée générale élective, la commission électorale et selon l'article 26.1.2 des statuts de la FAF qui stipule que les élections auront lieu 60 jours après la date de la tenue de l'assemblée générale ordinaire de fin de mandat, la date de l'assemblée générale élective aura finalement lieu le jeudi 27 avril 2017 soit 60 jours après l'AGO du 27 février dernier», indique un communiqué de la commission électorale mis en ligne sur le site de la FAF dans la matinée d'hier et relayé par l'Agence de presse officielle, l'APS. Quelques heures plus tard, en milieu d'après-midi, le communiqué est supprimé du site Internet et remplacé par un autre.
«Conformément aux statuts, au règlement intérieur et au code électoral, les membres de l'Assemblée générale sont convoqués pour l'Assemblée générale élective -AGE- qui aura lieu le lundi 20 mars 2017 à 10h00 au CTN de Sidi Moussa à Alger», lit-on dans le nouveau communiqué sans qu'il ne soit signé par une quelconque partie.
Ce feuilleton à rebondissement de la FAF cache un profond malaise.
Si l'on ne tient pas compte du second communiqué, le dépôt de candidatures se fera du 13 au 28 mars à 00h00 et la publication de la liste des candidats aura lieu le 2 avril. La date limite des recours a été fixée au 5 avril à 00h00. Quant à la publication des listes définitives des candidats, elle se fera le 8 avril. La gestion des affaires courantes devra être assurée par le secrétariat général de la FAF jusqu'à la tenue de l'assemblée générale élective, a encore souligné le communiqué de la commission.
Selon cette version, Kheireddine Zetchi, président du Paradou AC (Ligue 2), étant l'unique candidat à la succession de Mohamed Raouraoua, le terrain lui été balisé pour être le nouveau patron de la FAF. Mais ce scénario est battu en brèche par ce nouveau rebondissement qui vient agrémenter un peu plus cet interminable feuilleton qu'est cette AGE de la FAF. Il faut dire qu'en cas de prolongement des délais de dépôt des candidatures, le retour en grâce de l'actuel président de la FAF, Mohamed Raouraoua pourrait surprendre tout son monde en briguant un nouveau mandat. Mais rien n'est moins sûr désormais.
Mais il faut aussi reconnaître qu'aucune option n'est à exclure. D'ici le 28 mars prochain beaucoup de choses peuvent se produire dans le monde de la FAF. Surtout que Raouraoua bénéficie toujours du soutien des acteurs du football national, notamment les présidents de clubs, ce qui s'était fait ressentir lors de l'assemblée générale ordinaire de la FAF où il a été plébiscité à l'unanimité. Si Raouraoua se représente, il est fort a parier que Zetchi va se retirer de la course. Car, avant de déposer sa candidature, le président du petit club du PAC a bien hésité.
Ayant été le premier à annoncer qu'il veut bien tenter de se présenter pour remplacer le président Mohamed Raouraoua, très critiqué après l'élimination au premier tour de la coupe d'Afrique des nations au Gabon au début de l'année en cours. Mais, par la suite, et juste après la fin de l'assemblée générale ordinaire de la FAF, le président du PAC avait déclaré qu'au vu de ce qui s'est passé au cours de cette AG où les membres de cette auguste assemblée ont plébiscité Raouraoua en lui demandant de se représenter une fois de plus, il ne pourrait se présenter.
En effet, et Zetchi, qui déclarait dernièrement avoir «les critères» pour postuler à la présidence de la FAF, semblait avoir été refroidi par le soutien indéfectible apporté à Raouraoua par les membres de l'assemblée générale au cours de laquelle ils ont voté à l'unanimité son bilan et lui ont également demandé de postuler un à deuxième mandat de suite, le troisième dans sa carrière à la présidence de l'instance fédérale. Mais comme aucun prétendant à la succession de Mohamed Raouraoua ne s'est encore manifesté, dimanche dernier, le jour de clôture des dossiers le jeune et dynamique président «paciste» a sauté sur l'occasion.
Il a déposé sa candidature au dernier moment, croyant que le chemin de la FAF lui était grand ouvert, sans aucune embauche. Au passage, il avait signalé que «si Raouraoua s'était présenté, il se serait retiré». Finalement, la route vers Dély Ibrahim ne s'annonce pas aussi «paisible» que cela... La bataille sera des plus rudes, mais si Mohamed Raouraoua ne se représenterait pas. On parle notamment de Mourad Lahlou, président du club amateur du NA Hussein Dey, Mohamed Laib, président de l'USM El Harrach ou encore les membres du bureau actuel le Dr Yacine Benhamza, et Mahfoud Kerbadj, qui pourrait bénéficier de l'appui de leur mentor, en l'occurrence le président sortant. L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, et président de la FAF, Mouldi Aïssaoui qui a eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il était inéligible, tentera aussi de faire «passer» son dossier. D'autres noms pourraient également surgir dans cette bataille qui ne s'annonce finalement pas de tout repos...

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