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CONSÉQUENCES DE SES CRITIQUES À L'ÉGARD DE GOURCUFF

Biskri suspendu une année!

Une première en la matière, certainement dictée par Mohamed Raouraoua qui avait clairement mis en garde tous les nombreux détracteurs actuels de Gourcuff.

La Ligue en charge du championnat professionnel Mobilis a décidé avant-hier de sanctionner sévèrement Mustapha Biskri, l'actuel entraîneur-adjoint du MC Alger. Le technicien algérien a ainsi écopé pour la première fois de sa carrière d'entraîneur, d'une suspension d'une année, avec six mois de sursis, assortie d'une amende de 20 millions de centimes. C'est d'ailleurs la première fois que la commission de discipline que préside au niveau de la LFP Hamid Haddadj, inflige à un entraîneur local, une telle sanction, prévue pour rappel par les articles 78 et 125 du code disciplinaire. Il est en effet reproché à Mustapha Biskra d'avoir fait preuve de manque de réserve, après avoir critiqué ouvertement sur le plateau d'une chaîne TV privée, le sélectionneur des Verts Christian Gourcuff.
Une première en la matière, certainement dictée par Mohamed Raouraoua qui avait clairement mis en garde tous les nombreux détracteurs actuels de Gourcuff. Il est vrai que Christian Gourcuff a fait l'objet de sévères critiques dont le point culminant a été atteint la première fois, au lendemain des deux derniers matchs amicaux livrés par l'EN contre la Guinée et le Sénégal. Des critiques qui ont d'ailleurs perduré, même au terme de la dernière double confrontation algéro-tanzanienne, et suite à laquelle les Verts ont finalement composté leur billet qualificatif au 3ème tour des éliminatoires au Mondial 2018.
Toutefois, malgré cette dernière éclatante performance en date des Verts au stade Tchaker de Blida, et qui a réconcilié l'EN avec des millions d'Algériens, il se trouve que Ali Bencheikh, aujourd'hui consultant sportif sur El Haddef-TV, a qualifié le dernier 7 à 0 infligé à la Tanzanie, d'une victoire qui ne prouve absolument rien à ses yeux, en arguant du fait que cette équipe tanzanienne n'est finalement qu'un très modeste faire-valoir sur le continent noir. Pis encore, l'ancienne coqueluche du Mouloudia d'Alger a estimé que ce n'est pas face à un adversaire comme la Tanzanie que les joueurs actuellement en sélection nationale peuvent se targuer d'être les meilleurs du moment, et que c'est bien grâce à un joueur local, en l'occurrence Ishak Slimani, que l'EN a fait la différence contre les Taïfa Stars de Dar Es-Salaam. Ali Bencheikh a même mis au défi Christian Gourcuff de se priver à l'avenir d'un élément comme Sofiane Feghouli ou bien de Belfodil, en étant convaincu que l'actuel sélectionneur a déjà fait son choix de longue date. Il est clair que Christian Gourcuff a quelque part très mal réagi face à ses nombreux détracteurs actuels auxquels il n'a pas su trouver la bonne parade, notamment via une presse sportive nationale souvent à l'affût du moindre propos susceptible de créer la polémique.
Or la liberté de la presse dont peut se targuer aujourd'hui notre pays, semble être devenue une arme à double tranchant, tant il est vrai que la liberté de la parole, même au nom de la démocratie, peut provoquer bien des dégâts souvent difficiles à réparer par la suite. Pour preuve, le cas de l'entraîneur Mustapha Biskri qui reste tout de même à nos yeux un éducateur de premier plan au niveau du football national, provoque au sein de l'opinion publique sportive un sérieux malaise. Un vrai cas de conscience pour ceux qui ont pour habitude de critiquer ouvertement tout ce qui concerne de près l'EN. Il est clair que l'obligation de réserve doit toujours permettre à tous ceux qui critiquent l'EN, et notamment le sélectionneur, de ne jamais franchir certaines limites. Mais lesquelles en réalité, à partir du moment où Christian Gourcuff a malheureusement commis la très grosse erreur de réagir à tous ses détracteurs actuels, en des termes qui ont ouvert la brèche, et surtout permis à beaucoup de personnes, et non des moindres, d'enfoncer le clou. Il est clair que le Breton est têtu, mais le caractère de l'Algérien n'est point facile à «gérer», même quand on s'appelle Vahid Halilhodzic, Christian Gourcuff, ou bien Rabah Saâdane. Cependant, il est dommage qu'un technicien comme Mustapha Biskri ait «payé» cher pour les autres, et pour en faire un exemple de sévérité qui cache très mal une réalité constamment truffée de «dérapages», et dont certains auteurs bien connus de tous, continuent d'agir à leur guise.

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