L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

NATATION

Bernard et Sullivan au coude-à-coude

Ils ont amélioré le record du monde du 100 m nage libre en l’espace de quelques minutes.

Les deux meilleurs sprinteurs du monde, le Français Alain Bernard et l´Australien Eamon Sullivan, ont annoncé la couleur: la finale du 100 m nage libre des Jeux olympiques de Pékin ce matin sera d´un niveau exceptionnel après leurs performances en demi-finales mercredi.
Il y a d´abord eu Bernard, dans la première demi-finale. Le Français a battu le record du monde de la distance reine des bassins en 47 sec 20. Mais dans la foulée, Sullivan s´est élancé pour abaisser la marque à 47 sec 05, tutoyant la barre symbolique des 47 secondes.
Depuis le mois de mars, les deux nageurs se livrent à un duel que personne n´est venu perturber. Bernard, 25 ans, avait été le premier à ouvrir les hostilités en s´emparant d´un record du monde vieux de huit ans lors des Championnats d´Europe (47.60) avant d´abaisser à nouveau la marque en finale le lendemain (47.50).
Trois jours plus tard, Sullivan, 22 ans, tentait sa chance mais échouait pour seulement 5/100. Mais à Pékin, l´Australien a récidivé lors de sa première course, et en finale du relais 4x100 m nage libre lundi, il a signé un superbe chrono (47.24). Une marque qui n´aura tenu que deux jours. Les deux nageurs s´apprécient. Ils ont sympathisé lors d´un séjour commun en Nouvelle-Calédonie, juste après les Mondiaux-2007, et s´envoient parfois des petits mails pour se féliciter. «Depuis, il y a ce petit lien entre nous, un peu plus fort qu´entre les autres compétiteurs», explique Bernard.
Jeudi, les deux copains, dont l´un est médaillé de bronze aux Mondiaux-2007 (Sullivan) et l´autre champion d´Europe 2008 (Bernard) se retrouvent pour une ultime bagarre à l´occasion de leurs premiers Jeux olympiques. «Il faudra faire le meilleur 100 m possible. Si ça part un peu plus vite, ça se fera naturellement. Il ne faudra pas forcer le "truc", en tout cas. Le piège sera de forcer l´allure», prévient l´entraîneur de Bernard, Denis Auguin, qui rappelle que huit nageurs vont s´aligner en finale.
«Il faut se méfier de tout le monde. Il faut faire le meilleur 100 m possible. Seul dans sa ligne, seul dans sa tête. Si ça nage un "poil" moins vite, là, il peut y en avoir d´autres que ces deux nageurs. Il faut être vigilant», souligne Auguin.
La surprise pourrait venir du Néerlandais, Pieter van den Hoogenband, double champion olympique qui est venu à Pékin pour réaliser son rêve: devenir le premier nageur de l´histoire à être sacré trois fois de suite sur une même distance.
Après trois années difficiles en raison d´une hernie discale, le trentenaire a fait un gros «come-back» dans les chronos ces dernières semaines. Mardi en séries, il a marqué les esprits en nageant sous les 48 secondes, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 6 ans. «VDH», premier nageur de tous les temps à passer sous les 48 secondes, a détenu le record du monde pendant huit ans jusqu´à ce que Bernard ne s´en empare.
Autre prétendant, le Suédois Stefan Nystrand, deuxième nageur de l´histoire à passer sous les 48 secondes, attend de prouver qu´il peut exceller en grand bassin. Son chrono en demi-finales est prometteur (47.91).

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours