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Campagne de dépistage du diabète à El Kseur

Sus au sucre!

Le diabète se développe sans faire de bruit, sans signes apparents pendant des années, avant de se manifester s'il n'a pas été dépisté entre-temps, brutalement.

L'Association des diabétiques d'El Kseur, dan la wilaya de Béjaïa, a organisé, trois jours durant, une campagne de dépistage du diabète, au niveau de l'Epsp d'El Kseur. Cette initiative a précédé la célébration de la Journée internationale de la lutte contre le diabète. Plusieurs médecins spécialistes, dont un ophtalmologue, un endocrinologue et un néphrologue, relevant du CHU de Sétif, ont été invités par l'association organisatrice de cette action afin d'expliquer aux diabétiques de la localité les éventuelles complications que pourrait générer cette maladie, si le patient ne se conformait pas aux recommandations de son médecin traitant. Au dernier jour de cette campagne, le docteur Remila était sur tous les fronts. Avec son équipe, il a tenté de contenir le flux de patients qui trouvent là une occasion de se faire dépister gratuitement. Des jeunes et des moins jeunes, hommes et femmes, se rassemblaient devant l'entrée de la salle de consultation. «Aujourd'hui, nous avons prévu de clôturer cette campagne à midi pour permettre à nos invités de rentrer chez eux mais comme vous voyez, des gens continuent à affluer au centre», nous dit d'emblée le docteur Remila, qui précise que «depuis le début de la campagne nous examinons une moyenne de 80 patients par jour et lorsque des cas présentent des complications, ils sont automatiquement orientés vers les spécialistes du CHU de Sétif», d'autant que, selon les médecins, la symptomatologie du diabète peut rester pendant longtemps discrète, le sujet ne découvrant la maladie qu'à l'occasion d'un dosage fortuit de la glycémie. La célébration de la Journée mondiale du diabète, coïncidant avec le 14 novembre, devrait normalement constituer une opportunité pour les autorités sanitaires de la région de mettre en oeuvre un plan d'action coordonné afin de stopper l'avancée «spectaculaire» de la maladie, mais aussi la nécessité de la prévention, par l'information et la sensibilisation. En l'absence d'une prise en charge adéquate, notamment par un dépistage précoce des complications, celles-ci peuvent engager le pronostic vital du malade en l'exposant aux maladies cardiovasculaires. «Un diabète mal contrôlé peut aussi donner lieu à d'autres retentissements viscéraux, tels que l'atteinte des yeux et du rein ou conduire à l'amputation», avertit le docteur Remila, qui explique que «cette campagne que nous organisons chaque année se veut un moyen de sensibilisation et de communication avec les patients pour les aider à mieux à affronter cette pathologie». «Le diabète n'est pas compatible avec une vie normale, pour peu que le traitement et les recommandations données aux malades soient scrupuleusement respectés», ajoute un autre médecin. Les praticiens de la santé estiment qu'«on peut endiguer ce fléau, en mettant en place une stratégie dont les axes majeurs devraient s'articuler autour de l'éducation sanitaire, la sensibilisation du public sur les facteurs de risques, ainsi que le dépistage au niveau communautaire, tels que les dispensaires et les établissements scolaires. De nombreuses vies pourraient ainsi être sauvées, des handicaps évités et le lourd fardeau supporté par les établissements publics de soins allégé». Selon le président de l'Association des diabétiques d'El Kseur, qui s'appuie sur les dernières statistiques, «plus de 14% d'Algériens et d'Algériennes sont atteints de cette pathologie». 

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