L'Expression

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Le diffamateur amoureux

Rachida. G. l'ex-fiancée de Berrouaguia, à Fayçal. T. de Annaba, victime de diffamation voulait intervenir au début des débats que le juge de Médéa, voulait absolument explicatifs, concis, brefs, et, surtout sans histoire. D' ailleurs, le premier conseiller de la troisième chambre correctionnelle veillait au grain. L'audience avançait à merveille, et réunissait d'excellentes conditions car nul ne voulait que quelqu'un vienne perturber le cours serein des débats, qui devraient normalement aboutir à une sage et censée sentence. Un juste verdict où aucune partie ne devrait et ne pouvait être lésée. C'est cela et pas autrement l'esprit de justice! C'est ainsi qu'au moment où Rachida. G. plaça sa main sous le menton, prête à chialer, Amel Berrikia, l'autre conseillère la regarda comme pour la prier de ne pas pleurer, du moins, pas au moment précis, où le prévenu Fayçal.T. expliquait à la composition pénale de la cour, qu'il lui était pour l'instant impossible, de reconnaître le délit pour la simple raison que les photos, et les seules photos, où il y figurait, avaient été envoyées sur le compte de son ex- fiancée, Rachida, sur facebook.
«Reconnaissez, M. le président, Mmes les conseillères que c'est là, une opération personnelle, et que personne d'autre qu'elle, n'a pu recevoir les photos de nos fiançailles, des photos somme toutes agréables à voir, et franchement, je ne vois pas de quoi fouetter un chat, dans cette histoire d'amour, qu'elle a sabotée de façon ridicule. Car, comment peut-on qualifier une rupture entre deux personnes qui résidaient à huit cent cinquante kilomètres l'un de l'autre, sans un sérieux motif qui puisse mener à la cassure d'un couple qui s'entendait merveilleusement bien»clamera à voix basse, sans s'emaller le prévenu qui s'est bien débrouillé, contrairement devant le tribunal de Berrouaguia, où il fut déstabilisé par le torrent de larmes versées cyniquement devant le juge unique, certainement ému au plus haut point par l'émotion de la femme, à telle enseigne que sa sentence fut simplement prise avec l'élan de la chute de la dernière gouttelette de larmes. Une condamnation à la prison ferme! Une sentence «vache», compte tenu, que l'ex- fiancé aimait toujours la belle Rachida!

De Quoi j'me Mêle

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