L'Expression

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Des erreurs qu’on pouvait éviter

La justice était en fin de parcours en ce mois plein de procès inédits, c'est-à-dire que les combats avaient repris, de combattants durant les jours non fériés. Oui, les juridictions continuent de travailler, mais au trot, car Seigneur Ramadhan est aux portes. Même si la tradition veut que les jeûneurs soent ceux du travail et de la piété, c'est, pour certains, celui du mois de la somnolence, de la fainéantise, de la course au gain rapide, allant à contresens des valeurs de ce mois sacré. Les magistrats sont là, car il faudra bien que les inculpés, prévenus et autres accusés, soient bien jugés. Mais, car il y en a un et de taille! Le travail quotidien et louable de la police judiciaire, fait souvent défaut, et des grincements de dents se font entendre, à la suite de ratés des chefs, qui s'emploient à négliger un détail qui prive le magistrat du siège à prendre une sage décision! Comme par exemple, l'audition d'un inculpé de commercialisation de came, fait prévu et puni par l'article 17 de la loi 04-18 du 25 Décembre 2004. Le suspect est interrogé sur le gros poisson qui livre le poison aux revendeurs, et le malheureux pauvre type va donner le 1er prénom qui lui vient à l'esprit: Mourad, Djamel, Houssem, voire, Ammar! Et ce qui devait arriver, arriva à la barre. Le jour du procès, l'avocate de l'inculpé passera le plus clair de son temps à demander au magistrat du siège à savoir où se trouvait son client, au moment des faits. Après un interrogatoire en règle et bien mené, le juge arrivera au simple fait qu'effectivement, l'inculpé se trouvait durant cette période, en... taule! Et oui!

De Quoi j'me Mêle

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