L'Expression

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DÉSERTIFICATION

L’observatoire de surveillance est né

Selon le ministre de l’Environnement, plus de 7 millions d’hectares sont menacés .

Autant pour cette raison propre à l´Algérie et d´autres raisons dans plusieurs pays, l´Organisation des Nations unies a élaboré en 1994 une convention pour la lutte contre la désertification que l´Algérie a ratifiée en 1996. A son tour, l´Etat a lancé un Programme d´action national (PAN) dans ce sens, qu´il a validé en 2003. Ce programme vise la mise en place d´un réseau national des observatoires de surveillance de la désertification et sa connexion aux réseaux internationaux (Africagis, Africaeis, etc.). C´est du 26 au 28 septembre 2005 qu´a eu lieu un séminaire national à Djelfa avec le concours de la wilaya, du Haut Commissariat au développement de la steppe (Hcds) et du centre universitaire, dans le but de concrétiser ce programme ambitieux. D´abord, parce que la question de la désertification est devenu d´actualité en raison des déséquilibres que ce phénomène pourrait induire pour l´écosystème. Ensuite parce que l´Algérie n´a de méditerranéen que sa façade dans le littoral. Sinon la majeure partie de la superficie est ni steppique ni désertique, donc aride et semi-aride. Celà est dû à divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques imputables au relief de la partie nord de la steppe, l´Atlas tellien et ses chaînes de montagnes qui obstruent le passage des perturbations océaniques et marines porteuses de pluie vers l´intérieur du pays. C´est ainsi que le climat se dégrade à mesure que l´on avance dans les profondeurs du pays. L´activité humaine n´est pas également sans provoquer une dégradation de la biodiversité. La surexploitation des terres se traduit par des labours intensifs en zones steppiques. En plus de l´érosion éolienne qui constitue certes, une cause désertifiante accrue, l´homme s´adonne impunément au compactage des terres de labours empêchant du coup l´infiltration des eaux de pluie nécessaires à la remontée biologique. Le pacage immodéré, l´irrigation excessive et sans drainage, induisent une salinisation du sol et aboutissent par conséquent à la stérilité de la terre. Enfin, le surdosage du sol en produits phytosanitaires participe également à la rupture de l´écosystème. Par ailleurs, le programme de mise en défends que le Hcds a initié depuis deux années dans les zones steppiques afin de favoriser la repousse de la couche végétale, n´est pas scrupuleusement observé par les maquignons itinérants. Il serait donc bénéfique de revenir à cette technique en l´accompagnant évidemment d´un plan de nourriture de secours en direction des éleveurs d´ovins pour préserver le cheptel national.

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