L'Expression

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TIZI OUZOU

Le mouvement associatif «hiberne»

La volonté existe certes, mais elle seule ne suffit pas.

Ces dernières années, le mouvement associatif semble devenir le parent pauvre dans la wilaya de Tizi Ouzou en raison, bien évidemment, du manque, peut-être, d´intérêt accordé par les pouvoirs publics à ce volet.
Cependant, en dépit du manque considérable de moyens, des associations continuent de pousser comme des champignons ça et là à travers les différents coins et recoins de la Grande Kabylie.
La volonté existe certes, mais elle seule ne suffira aucunement pour mettre en oeuvre des perspectives allant dans le sens d´occuper la frange juvénile, notamment.
Cette dernière, faut-il le souligner, constitue pas moins de 70% de la population de la wilaya de Tizi Ouzou. Donc, en raison de multiples aléas dus essentiellement à l´absence des subventions, de nombreuses associations qui se sont, par le passé, assignées des objectifs nobles et ambitieux, ont, par la force des choses, fini par mettre la clé sous le paillasson.
Il y en a, d´ailleurs, beaucoup à l´image surtout des associations sportives, dont pas moins de dix clubs ont cessé leurs activités depuis le début la décennie en cours.
En revanche, d´autres, par contre, ont su se maintenir grâce à l´abnégation et la motivation de leurs membres qui essayent, tant bien que mal, de tenir le coup. Leur souci reste inéluctablement d´offrir la chance à bon nombre de jeunes dont regorge la région, de mettre à profit leur talent.
A titre illustratif, le Djurdjura Club des Ouadhias a su résister à toutes les tempêtes pour faire émerger des athlètes à la notoriété bien établie aussi bien à l´échelle nationale qu´internationale.
L´on se rappelle, d´ailleurs, des Megzine et Latrous, entre autres, qui ont maintes fois, représenté dignement le pays lors des compétitions continentales de Judo. Toujours, dans le même chapitre, à Beni Douala aussi, l´association sportive communale demeure la plus titré dans la wilaya de Tizi Ouzou eu égard aux résultats probants enregistrés jusque-là. «Notre club qui renferme en son sein plus de 200 athlètes continue d´activer avec des moyens vraiment dérisoires qui ne répondent aucunement aux exigences de nos ambitions. On est livré à notre propre sort. Pis encore, on est dépourvu des installations sportives. D´ailleurs, en attendant le réaménagement du stade municipal dont les travaux tardent à voir le jour, l´équipe de foot-ball est contrainte de recevoir toujours en dehors de ses bases», dira un dirigeant du WR Beni Doula. Le chef-lieu de wilaya n´a pas été épargné puisqu´à l´exception des sections de la JSK, les autres sportifs se sentent «marginalisés».
En effet, l´Asto, le CSM et la JSBoukhalfa ayant enfanté d´illustres champions dans diverses disciplines se trouvent toujours dans une situation qui laisse trop souvent à désirer notamment sur le plan financier. Par ailleurs, pour ce qui est de la culture, la wilaya compte plus de 200 associations, dont la quasi-totalité sont domiciliées dans les régions les plus reculées de la ville.
Ainsi, parfois pour ne pas dire souvent, sans aucune aide de l´Etat, des groupes de joueurs avides d´un cadre organisé, décident de se structurer en associations.
Toutefois, la création de telles structure constitue un véritable casse-tête en raison des obstacles bureaucratiques.

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